Le Togo, à l’instar d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, souhaite s’orienter vers une économie florissante et moins axée sur le carbone. C’est pour cela qu’il s’inscrit parmi ces nations membres de l’Institut mondial de la croissance verte. Le Conseil des ministres du 28 octobre dernier a étudié l’avant-projet de loi en rapport avec cette question.
Le Togo s’apprête à devenir un membre de l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI). L’institution a été créée à Rio de Janeiro en 2010 et met l’accent sur la promotion de la croissance verte. En somme, il s’agit d’observer un certain équilibre entre la croissance économique et l’environnement. Cela sous-entend que dans un proche futur, les programmes de développement du Togo seront axés sur l’écologie. Le 28 octobre dernier dans la capitale en Conseil des ministres, le gouvernement a procédé à une étude de l’avant-projet de loi relatif à cette probable future adhésion.
Un futur plus vert pour le Togo
En devenant membre de l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI), le Togo pourra renforcer sa volonté de développer une économie plus verte. Selon l’actuel Plan national de développement (PND), l’objectif des togolais est d’atteindre une croissance de 7,6% à l’horizon 2022. Il faut souligner que le PND a déjà pour base une économie stable et plus résiliente au climat. Sur le continent africain, le Togo deviendrait, si aucun pays ne lui dame le pion, le deuxième pays membre du GGGI après le Rwanda. En tant que membre, le pays de Paul Kagamé avait bénéficié, en 2019, d’une assistance pour mettre en œuvre un programme destiné à développer des villes secondaires écologiques.
Le Togo n’est pas le seul pays sur le continent africain à s’orienter vers une croissance verte. D’autres comme le Rwanda, et le Maroc s’étaient déjà inscrits dans cette démarche.