Le tournoi Open National de Côte d’Ivoire se tiendra du 3 au 11 mai prochains à Abidjan. Une première depuis près de cinq ans pour les amateurs ivoiriens. Ce renouveau coïncide avec l’arrivée à la tête de la Fédération ivoirienne de tennis de Me N’Goan Georges, sucesseur du très controversé Jean-Claude Delafosse.
Le tournoi Open National de Côte d’Ivoire, organisé par la Fédération Ivoirienne de Tennis (Fit) aura lieu du 3 au 11 mai prochains à Abidjan. C’est la première fois depuis 1998 que le tennis ivoirien renoue avec la compétition. Et ce pour le plus grand plaisir des aficionados. » La Côte d’Ivoire va redevenir la plaque tournante du tennis sous-régional « , s’enthousiasme l’un d’entre eux. Cette nouvelle étape de la vie de la fédération se confond avec l’arrivée de son nouveau président Me N’Goan Georges, successeur de Jean-Claude Delafosse. Le tournoi est ouvert à tous les » amoureux du tennis » et toutes les catégories seront représentées : des poussins aux vétérans en passant par les cadets et les seniors aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
Le passage à vide de la fédération serait le fait de son précédent dirigeant. Dans le milieu du tennis ivoirien, on le dit peu ouvert et un tantinet despotique. Plusieurs clubs auraient d’ailleurs demandé son départ. Depuis le 15 mars dernier, c’est Georges N’Goan qui préside aux destinées de la Fit. Gérant principal d’une société d’avocats, ce juriste de 54 ans est un passionné de tennis. Il incarnerait le renouveau de ce sport en Côte d’Ivoire. Les projets de la nouvelle équipe dirigeante en disent long sur l’ambition de celui qui » ne veut pas voir le tennis ivoirien mourir à petit feu « .
Redorer le blason du tennis ivoirien
» Il s’agit premièrement de procéder à une refonte des textes qui régissent la fédération. Ils datent quelque peu « , explique Georges N’Goan. La formation des encadreurs est aussi une priorité. » Nous avons demandé l’aide de la Confédération africaine de tennis (Cat) et de la Fédération internationale de tennis (ITF) pour trouver des formateurs « , précise le juriste. D’ici fin mai, les entraîneurs de niveau 1 devraient bénéficier d’une formation. » Il est également important de renouer avec la compétition car sans elle le tennis n’en vaut pas la peine « , ajoute ce dernier.
La réhabilitation des courts de tennis publics en vue de permettre un accès plus grand de la population à ce sport est également en projet. » La plupart des courts sont privés en Côte d’Ivoire. Il faut souvent s’acquitter d’une cotisation pour y accéder. Ce qui constitue un frein à la pratique du tennis. Nous sommes d’ailleurs en pourparlers avec la Sotra (Compagnie nationale de transports urbains, ndlr) dans le cadre d’un partenariat « , dixit Georges N’Goan. La Sotra possède en effet des courts de tennis qui tombent actuellement en désuétude. Enfin, la Fit travaille à la mise en place d’un pool de sponsors pour accompagner ses différentes activités.