Dakar accueille ce vendredi les 6ème championnats d’Afrique de taekwondo. Trois journées de compétitions pour attribuer les titres 2001. Un dizaine de pays doivent prendre part à l’événement.
Une dizaine de nations sont attendues, ce vendredi, au Sénégal, pour les 6ème championnats d’Afrique de taekwondo. La cérémonie d’ouverture se déroulera à 17 heures au Stadium Marius Ndiaye de Dakar. Trois jours de joutes pour désigner les champions et les championnes 2001 du continent dans neuf catégories.
Après Nairobi (Kenya) en 1998, c’est au tour du Sénégal d’accueillir l’événement. » Normalement, les championnats d’Afrique sont organisés tous les deux ans mais les Jeux africains se sont intercalés en 1999. Donc, nous avons repoussé l’événement à cette année « , explique Ndiamé Ndiaye, secrétaire général adjoint de la fédération sénégalaise de taekwondo et chargé des relations de presse au sein du comité d’organisation des championnats d’Afrique.
16 combattants par pays
Pour cette grand-messe du taekwondo, devenu discipline olympique aux jeux de Sydney l’année dernière, chaque pays peut aligner jusqu’à seize combattants (huit hommes et huit femmes). C’est le cas de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. A l’inverse, l’île Maurice n’a envoyé qu’un seul et unique représentant pour défendre ses couleurs.
Les grosses pointures africaines sont là : l’Egypte et le Maroc – qui ont respectivement près de 35 et 20 ans d’histoire de taekwondo derrière elles – , le Sénégal, pays organisateur, pour qui le taekwondo, avec plus de 8 000 licenciés, est le deuxième sport national, après le football, le Kenya et le Lesotho – qui au titre de pionniers continentaux de ce sport ont pu bénéficier de toute l’expertise coréenne. Le directeur technique de l’Union africaine de taekwondo, le Coréen Moogg Yoon, naturalisé kenyan est, avec sa 9ème dan, le plus haut gradé de la discipline en Afrique).
Vendredi, ce seront les catégories hommes et femmes des -54, -58 et +de 84 kg qui ouvriront le bal et feront parler la poudre.