Le Sommet de la terre en chiffres


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Logo du Sommet de la terre
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8 milliards de rands, c’est ce qu’aura rapporté le Sommet de la Terre de Johannesburg à l’Afrique du Sud. Et le ministère du Tourisme se frotte les mains en songeant aux effets à long terme. Un sommet mondial est peut-être un investissement lourd, mais qui rapporte.

Combien ça coûte, un Sommet mondial ? Et combien ça rapporte ? Le ministère de l’Environnement et du Tourisme d’Afrique Sud s’est posé la question. Et son rapport est bien moins chargé de critiques que les commentaires de la presse ou des Ong sur l’impact du Sommet de la Terre en terme de politique environnementale. Johannesburg a engrangé pas moins de 8 milliards de rands (768 270 431 d’euros) pendant les dix jours qu’aura duré l’événement. Des « résultats qui dépassent tous les espoirs », selon le ministre du Tourisme sud-africain, Valli Mosa.

Investissement à long terme

59 110 personnes accréditées ont pris part au Sommet, dont près de 22 000 Sud-Africains. Le budget moyen de chaque délégué gouvernemental – voyage compris – s’élevait tout de même à 40 000 rands (3 841 euros). Un peu moins pour les membres des Ong, qui ne disposaient que de 30 000 rands (2 881 euros). Un budget dépensé, bien sûr, dans l’hébergement (22%), mais aussi dans le « divertissement » (16,6%) et dans diverses courses, shopping, achats en tous genres (13,4%)… Bref, de coquettes sommes qui sont venues renflouer les caisses des commerçants et hôteliers aux abords du Sommet. Et ce sans compter les dépenses des participants au contre-sommet ! Le correspondant sur place de la BBC précise, sans doute par souci d’exhaustivité, que même les prostituées de Johannesburg s’estimeraient gagnantes à l’issue de l’événement…

Le Sommet a également suscité la création de nouvelles entreprises, pour une valeur de 3,2 milliards de rands (307 308 172 d’euros). Et a ainsi créé pas moins de 7 640 emplois. « Nous pouvons conclure qu’à court et à long terme, les effets du Sommet seront importants », commentait encore Valii Moosa. Le ministre estime que les mois à venir permettront de mesurer l’impact positif du Sommet sur le tourisme. Mais pour tout ça, l’Afrique du Sud aura tout de même dû desserrer les cordons de la bourse. A raison de 450 millions de rands à la charge du gouvernement (43 196 000 euros) et de 628,2 millions de rands de fonds privés (60 328 430 d’euros), on peut parler d’un investissement lourd. Mais d’un investissement qui porte ses fruits.

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La rédaction d'Afrik, ce sont des articles qui sont parfois fait à plusieurs mains et ne sont donc pas signées par les journalistes
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