Les chefs d’Etat arabes ont refusé ce mercredi, à l’issue du Sommet arabe qui a eu lieu au Koweït, de reconnaître à Israël l’existence d’un « Etat juif ».
Les chefs d’Etat arabes ont refusé ce mercredi, au terme d’un sommet qui s’est déroulé au Koweït, de reconnaître Israël comme un « Etat juif ». « Nous proclamons notre refus total et catégorique de reconnaître Israël comme un Etat juif », indique un communiqué. Les pays arabes rejettent sur Israël la responsabilité du blocage du processus de paix.
De son côté, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou continue d’insister sur la nécessité de reconnaître la judéité de l’Etat d’Israël par les pays arabes. Une condition qui serait, selon le gouvernement israélien, une nécessité pour parvenir à un accord de paix avec les Palestiniens. Netanyahou assure implicitement que la non-reconnaissance de la judéité d’Israël par les pays arabes est la « racine du conflit » entre Israël et la Palestine.
Le gouvernement israélien va même jusqu’à indiquer que le conflit entre les deux peuples n’a rien à voir avec la colonisation des Territoires palestiniens depuis 1967. Pourtant, les Palestiniens fustigent chaque jour la politique de colonisation de l’Etat d’Israël. D’autant plus que les dirigeants palestiniens exigent le retour des expulsés de la « Nakba » (catastrophe), de 1948, et de leurs descendants, lorsque 760 000 Palestiniens ont été forcés à l’exil lors de la création d’Israël, rappelle l’AFP.