La MINUSMA avait annoncé la mort de trois Casques bleus, tués lorsque leur véhicule a heurté un engin explosif improvisé. Seulement, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali n’avait donné aucune précision sur leur nationalité. On apprend que ces soldats victimes de l’attaque sont de nationalité sénégalaise. Au Sénégal, l’Armée s’organise pour rapatrier les morts et les blessés.
« Un convoi de la Force de la MINUSMA a heurté, ce 21 février, un engin explosif improvisé. Selon les rapports préliminaires, trois Casques bleus sont décédés et cinq autres sont grièvement blessés », a annoncé l’organe onusien. Dans son communiqué, la MINUSMA ne précise pas la nationalité des Casques bleus qui ont perdu la vie dans ce drame. On apprend, ce jour, que les soldats tombés dans ce pays voisin sont des Sénégalais.
« Le détachement sénégalais engagé au Mali (DETSEN11/MINUSMA) a perdu trois de ses hommes, hier, suite à l’explosion d’un engin explosif improvisé. Cinq autres en sont sortis blessés », a dit la DIRPA, dans un communiqué dont Afrik.com a pris connaissance. La même source précise que l’accident s’est produit « au retour d’une mission de ravitaillement, entre les localités d’Ogassagou et de Sévaré ».
850 militaires sénégalais déployés au Mali
Selon la Direction des relations publiques des Armées, « un véhicule blindé du contingent sénégalais déployé au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a heurté un engin explosif improvisé (EEI), à hauteur du village de Songobia (centre du pays) ». L’Armée précise que « l’explosion a entraîné la mort, sur le coup, de trois militaires et la blessure de cinq autres ».
La DIRPA ajoute que « les blessés ont été secourus et évacués vers les structures médicales dédiées. Les procédures administratives sont en cours pour le rapatriement des corps et des blessés ». Le Sénégal compte 850 militaires déployés au Mali, entre le 16 août et 15 septembre 2022, pour une durée d’an. La MINUSMA, elle, a un effectif de près de 16 000 personnes, composé de militaires, de policiers et de civils.