Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de proroger, jusqu’au 31 octobre 2022, le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Sur les 15 pays membres du Conseil, 13 ont voté en faveur de la prolongation, la Russie et la Tunisie s’étant abstenues.
Le président en exercice du Conseil de sécurité de l’ONU, Martin Kimani, a indiqué, ce vendredi 29 octobre, que l’institution a décidé de proroger, jusqu’au 31 octobre 2022, le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). C’était à l’issue d’une session de vote sur une résolution américaine relative à la prorogation du mandat de la MINURSO, dont l’échéance était le 31 octobre 2021.
Si 13 pays ont voté en faveur du prolongement de la durée du mandat de la MINURSO, 2 Etats se sont abstenus de valider cette option. Il s’agit de la Russie et de la Tunisie. Les autres pays qui ont approuvé la résolution sont la Belgique, la République dominicaine, l’Estonie, l’Allemagne, Saint-Vincent, les Grenadines, l’Indonésie, le Niger, le Vietnam, la France, le Royaume-Uni, la Chine et les États-Unis.
Regrettant profondément que «les observations formulées par les délégations présentes dans cette salle n’ont pas été prises en compte», l’ambassadeur russe adjoint auprès des Nations Unies, Dimitri Polanski, a justifié que le Kremlin «s’est abstenu de voter en faveur de la résolution en raison de la manière avec laquelle les États-Unis ont présenté le projet de résolution sans prendre en considération nos observations».
Saluant «le plan du Maroc relatif au statut de la région du Sahara, ainsi que la nomination de Staffan de Mistura comme envoyé personnel du Secrétaire général au Sahara occidental, et nous lui souhaitons plein succès dans sa mission », le représentant permanent adjoint des États-Unis à l’ONU, l’ambassadeur Richard Mills, n’a pas manqué de pointer «l’absence d’unité entre les pays membres du Conseil concernant la prolongation du mandat de la MINURSO».
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