L’Agence spatiale rwandaise (RSA) a déposé une demande d’acquisition de deux constellations de satellites auprès de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Il s’agit de Cinnamon-217 et Cinnamon-937. Cette demande s’inscrit dans le cadre de la stratégie du pouvoir en place de faire de ce pays un leader dans la conquête de l’espace.
Le Rwanda réitère ses ambitions spatiales. Pour preuve, L’Agence spatiale rwandaise (RSA) a déposé une demande de deux constellations de satellites auprès de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Selon le communique de presse signé par le directeur général de l’Agence, Francis Ngabo, la demande de ces deux constellations de satellites (Cinnamon-217 et Cinnamon-937) est essentielle «pour enregistrer les fréquences des satellites et les créneaux orbitaux, et pour garantir la possibilité de futurs lancements de satellites».
La demande de ces deux constellations s’inscrit dans la vision de faire du Rwanda un leader de l’industrie spatiale africaine. «Le secteur spatial recèle un énorme potentiel pour le Rwanda. Ce processus est conforme à l’ambition du gouvernement rwandais de faire de l’espace une nouvelle frontière pour notre développement national», a précisé Francis Ngabo, ajoutant que son pays «envisage développer des projets qui fourniront divers services essentiels».
Press Release: Rwanda Space Agency Files Request with ITU for Cinnamon-217 and Cinnamon-937 Satellite Constellations. pic.twitter.com/zl1SqT5zn7
— Rwanda Space Agency (@SpaceRwanda) October 20, 2021
En novembre 2019, le Rwanda a lancé son tout premier satellite «RwaSat-1». Ce CubeSat, possédant des antennes, deux cameras multi spectrales embarquées qui communiquent avec les capteurs au sol déployés, a été lancé depuis le centre spatial japonais de de Tanegashima et déployé sur l’orbite terrestre basse (LEO) depuis la Station spatiale internationale. Il est destiné à appuyer le gouvernement dans la surveillance des ressources en eau, des catastrophes naturelles ; en agriculture et en météorologie. Ce satellite a été a été construit par trois ingénieurs rwandais et une équipe de Japonais à l’Université de Tokyo.