Le Rwanda et la Guinée-Conakry ont signé, lundi 27 janvier, un protocole d’accord destiné à renforcer la coopération en matière de sécurité, selon le ministère de l’Intérieur.
Lors de la signature à Kigali, le Rwanda était représenté par son ministre de l’Intérieur, Vincent Biruta, tandis que la Guinée était représentée par Bachir Diallo, ministre de la Sécurité et de la Protection civile de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
L’objectif de l’accord est de renforcer la coopération entre les deux pays en matière de sécurité et de protection civile, notamment à travers la formation, les échanges d’expériences et le partage de bonnes pratiques, l’assistance technique et l’échange d’informations et de renseignements, dans toutes les directions.
Domaines de coopération
Selon l’accord, les deux parties coopéreront dans le cadre d’un échange d’expériences organisé et selon leurs besoins dans des domaines d’intérêt mutuel, et notamment dans des domaines tels que la formation, la police de proximité, la lutte contre les drogues et les substances psychotropes, les enquêtes criminelles et la cybercriminalité. D’autres domaines comprennent la prévention et la gestion des catastrophes naturelles et d’origine humaine, l’atténuation des risques de catastrophe et la sécurité routière.
Ils comprennent également la technologie et l’innovation, la vidéosurveillance et la gestion des centres de commandement, le renseignement sur les capitaux et le financement du territoire international, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme international, la criminalité transnationale organisée, l’extrémisme violent et les abus sectaires, ainsi que la protection civile. Le Rwanda et la Guinée devraient également coopérer dans la lutte contre l’immigration irrégulière, la traite des migrants et les pratiques connexes ainsi que la traite des êtres humains.
Mécanismes de coopération
Pour atteindre les objectifs de l’accord, les deux pays conviennent d’organiser des réunions régulières pour évaluer et planifier les activités de coopération, faciliter les échanges lors de visites de travail, de programmes de formation et de renforcement des capacités, et partager des informations pertinentes et les meilleures pratiques.
Pour assurer la mise en œuvre de l’accord, un comité technique conjoint sera créé, composé de cadres nommés par les ministres compétents des deux pays, qui se réuniront au moins une fois par an.