Abdallah II, le souverain de la Jordanie, sera en visite officielle au Maroc de mardi à jeudi. Accompagné de son épouse, il s’entretiendra avec son homologue marocain Mohammed VI.
C’est le Palais royal marocain qui a annoncé l’information ce dimanche. Accompagné de son épouse, la reine Rania, le roi Abdallah II de Jordanie sera en visite officielle au Maroc de mardi à jeudi, où il s’entretiendra avec son homologue Mohammed VI. Selon les informations de l’agence de presse marocaine (MAP), les deux monarques auront des « entretiens officiels ».
Dans le cadre d’une tournée régionale, le souverain marocain avait effectué fin 2012 une visite en Jordanie. Dernièrement, les deux pays ont été impliqués, à des degrés divers, dans les frappes aériennes contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie. Le Maroc et la Jordanie sont les deux seuls royaumes arabes à ne pas faire partie du Conseil de coopération du Golfe (CCG), un club resté fermé depuis sa création en 1981. Pourtant en mai 2011, suite aux soulèvements en Egypte, Tunisie et Libye, qui avaient causé beaucoup de tensions dans le monde arabe, les dirigeants du CCG avaient appelé le Maroc et la Jordanie à rejoindre leur organisation. Sans succès.
De son côté, dans une première réaction, Rabat avait affirmé accueillir avec « un grand intérêt » l’offre du CCG, tout en réitérant « son attachement naturel et irréversible » à la construction de l’Union du Maghreb arabe (UMA), en panne depuis des années.
Quand au dernier sommet annuel du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui comprend la participation de l’Arabie Saoudite, de Bahreïn, des Emirats Arabes Unis, du Koweït, d’Oman et du Qatar, il a été considéré comme un succès, car il a permis de clore une crise régionale de neuf mois entre l’Egypte et la Qatar. Dans la déclaration finale, ses dirigeants ont tous exprimé leur « appui au programme politique du Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi », et dénoncé « les milices qui contrôlent la scène » en Libye, où règne le chaos depuis la chute du défunt leader libyen, Mouammar Kadhafi.