Alors que le Dakar 2008 a été annulé, le rallye Côte-Côte qui traverse cinq pays d’Afrique va devoir attendre quelque temps en raison de menaces terroristes pesant sur la Mauritanie. Le report au mois de novembre de l’épreuve prévue pour le mois de février a été annoncé, mercredi, par les organisateurs.
Notre correspondant à Lomé
Christian Dervieux, l’initiateur du rallye Côte-Côte a annoncé, hier, avec grande désolation le report de la course. « La deuxième édition du rallye Côte-Côte ne pourrait pas se faire sur le tracé prévu initialement car, lorsqu’on est organisateur d’une épreuve telle que celle-ci, c’est la sécurité des concurrents et de la caravane qui est la priorité », a expliqué M. Dervieux. Il a ajouté que « les gens qui participent à cette épreuve le font pour se faire plaisir. Il est hors de question de prendre le moindre risque sur la sécurité de la caravane ».
Initialement prévue du 9 au 23 février 2008, cette course dont le départ sera donné à Lomé est reportée du 10 au 21 novembre 2008. Togo, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, puis le Maroc sont les pays que devraient parcourir les concurrents avant d’arriver à Saint-Tropez, après une dernière liaison à travers l’Espagne. Les organisateurs ont cru bon de revoir leur road map. Ainsi, le nouveau trajet prévoit une boucle Lomé-Lomé qui conduira les participants du Togo, au Burkina, au Mali et au Bénin. Un itinéraire qualifié par les organisateurs de « pays accueillants et amicaux ».
Un Côte-Côte nouvelle formule
Mais contrairement aux organisateurs du Dakar qui ont décidé d’annuler l’épreuve, les promoteurs du rallye Côte-Côte ont préféré repousser la date du départ à novembre 2008 et ont élaboré un plan de rechange. M. Dervieux a estimé que cette nouvelle formule du rallye « sera plus rythmé, avec des étapes permettant d’apprécier la qualité de l’accueil en Afrique ».
Cette seconde édition prévoyait une trentaine d’équipages sur une distance de 8 200 km. L’épreuve est désormais ouverte à des véhicules (voitures, motos ou camions) de plus de deux ans, contrairement à vingt ans d’âge au moins exigés lors de la première édition. Une situation qui faciliterait plus la participation de nombre d’équipages.
L’équipage togolais Aquéréburu Matthieu et son compatriote Eric Hunt a été le gagnant de la première édition de ce rallye couru en février dernier.
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