Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a déclaré vendredi à Ouidah (42 km de Cotonou) que le
Brésil ne tournera jamais le dos au peuple africain car le Brésil doit son développement à l’Afrique.
S’exprimant devant la communauté afro-brésilienne de l’Afrique de l’Ouest, le président brésilien, a estimé que le Brésil doit beaucoup au peuple africain.
« Je suis fier de dire aux hommes et femmes du continent africain que nous allons changer progressivement la politique du Brésil envers le continent africain », a-t-il indiqué, précisant que le Brésil doit son développement à l’Afrique.
« Les hommes et les femmes du continent africain sont exportés vers l’Amérique en qualité d’esclave pour aller travailler dans les plantations. Ainsi, grâce à leurs souffrances et à leur travail, ils sont arrivés à construire ce pays », a-t-il rappelé.
Pour le président Luiz Inacio da Silva, il n’est plus question de se souvenir encore de ce passé douloureux mais de penser à l’avenir.
« Ce n’est pas la peine de pleurer ce passé douloureux, mais il faut que nous pensions à construire le futur », a-t-il suggéré, révélant la détermination de son gouvernement au renforcement de la coopération afro-brésilienne.
Arrivé jeudi soir à Cotonou en provenance d’Alger, pour une
visite d’amitié et de travail de 48 heures, M. Lula da Sylva a été accueilli par son homologue béninois Mathieu Kérékou, avec qui il s’est entretenu dans la soirée au salon d’honneur de l’aéroport international de Cotonou.
Les deux chefs d’Etat se sont retrouvés vendredi matin au Palais de la République pour un nouveau tête-à-tête à huis clos, de plus d’une heure, portant sur « des questions d’intérêts communs et sur l’actualité internationale ».
Le Bénin et le Brésil sont liés par plusieurs accords de
coopération dont celui portant suppression des visas pour les détenteurs d’un passeport diplomatique et de service.