La Première ministre française, Élisabeth Borne, vient de boucler deux jours de visite en Algérie. En marge de son audience avec le Président algérien, Abdlemadjid Tebboune, elle a déclaré qu’Alger et Paris «avancent vers un partenariat renouvelé, inscrit dans la durée».
La cheffe du gouvernement français s’est réjouie des progrès dans le rapprochement entre la France et l’Algérie, à la suite de la réunion tenue, dimanche soir, par le Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN). «J’ai le sentiment que, ensemble, nous avons avancé et que ce CIHN nous a permis de poser les fondements d’un partenariat renouvelé, inscrit dans la durée et qui profitera à nos jeunesses», a dit Elisabeth Borne. Une quinzaine de ministres de chaque pays ont pris part au CIHN, qui a permis la signature de 12 accords de coopération industrielle, technologique, éducative et culturelle.
«Ma venue à Alger, avec une importante délégation ministérielle, la qualité de l’accueil du Président Tebboune et de l’ensemble du gouvernement algérien, et la richesse de nos échanges, sont la preuve de notre détermination à agir et à construire ensemble», a rassuré la cheffe du gouvernement français. Au Président Tebboune, la Première ministre française a assuré «qu’il peut compter sur la mobilisation et la détermination de mon gouvernement. Notre coopération est essentielle. Nous la mettrons au service de nos deux pays».
Rappelant la «Déclaration d’Alger», signée en août dernier par les Présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, elle «a affirmé la volonté de bâtir une relation renouvelée, fondée sur des ambitions fortes, des coopérations solides et une attention particulière aux jeunesses de nos pays», dit-elle. Ajoutant que cette déclaration «établit une liste de secteurs d’avenir, et nous devons nous en saisir ». La cheffe du gouvernement français a assuré que les «entreprises françaises étaient prêtes à participer à la diversification de l’économie algérienne».
Élisabeth Borne a dit sa conviction que «la coopération entre les entreprises algériennes et françaises peut être à l’origine de grandes réussites». Elle a ajouté avoir la certitude que «l’Algérie est engagée dans une ambitieuse diversification de son économie. Les entreprises françaises sont prêtes à participer à ce mouvement et à contribuer à l’amplifier… J’ai la conviction que nous serons plus forts ensemble».
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