La poésie du Palestinien Mahmoud Darwich, considéré comme l’un des plus grands poètes du monde arabe, a été mise à l’honneur, vendredi 15 avril, sur la scène de L’Harmattan à Paris. Bien qu’il soit décédé en 2008, il demeure à travers ses poèmes, qui parlent de la Palestine, la douleur de l’exil, de la guerre… Ses mots, toujours d’actualité, ont été magnifiés sur scène à travers la voix chaude d’Erick Auguste, accompagné par le guitariste Yohan Dolmare et Patrick Renard à la batterie.
A Paris,
En ce vendredi soir 15 avril 2016, à Paris, la maison d’édition L’Harmattan a mis à l’honneur le Palestinien Mahmoud Darwich. C’est comme si ce dernier qui s’est éteint en 2008 était toujours en vie. Le public très chaleureux, enchanté par les mots de celui considéré comme l’un des plus grands poètes du monde arabe, applaudit régulièrement le comédien Erick Auguste, qui récite les poèmes de sa voix chaleureuse, très complice avec le guitariste Yohan Dolmare et le batteur Patrick Renard.
Profonds, vous prenant aux tripes, les poèmes de Mahmoud Darwich ne laissent personne indifférent. Ils parlent beaucoup de la Palestine, d’exil, de guerre, mais aussi d’espoir. Le poète s’est éteint en 2008 mais ses mots résonnent comme un écho, dans un monde d’égo, démesuré, conduisant des milliers de populations dans l’abîme.
Des mots universels. Pas étonnant donc que de nombreux poèmes de Mahmoud Darwich aient été mis en musique et interprétés par des chanteurs tels que Marcel Khalifé et Magida Roumi.
Né le 13 mars 1941 à Birwa, un village de Galilée, près de Saint-Jean-d’Acre, il y passe son enfance jusqu’en 1948. Il s’installe en Palestine en 1996 et vivait à Ramallah, où il dirigeait la revue Al Karmel. Son discours prononcé par Yasser Arafat devant les Nations Unies en 1974 est aujourd’hui encore gravé dans les mémoires : « Aujourd’hui, je suis venu porteur d’un rameau d’olivier et du fusil du combattant de la liberté. Ne laissez pas tomber le rameau d’olivier de ma main ».
Son œuvre porte tout son sens aujourd’hui encore dans un monde de plus en plus complexe, où les conflits font toujours autant de ravages au sein des populations.