La richesse culturelle éthiopienne s’expose au Musée de l’Homme, à Paris. Photos et objets emblématiques représentent les deux cultures dominantes du pays, chrétienne et musulmane.
Le Musée de l’Homme accueille du 24 janvier au 4 mars les richesses de la culture éthiopienne. L’exposition » Ethiopie, aspects du patrimoine historique et culturel » a été inaugurée le 23 janvier par le responsable culturel de l’ambassade d’Ethiopie à Paris.
Il s’est dit heureux de voir, pour la seconde fois en peu de temps, le patrimoine éthiopien s’exposer au centre de Paris. Il a également déclaré que l’Ethiopie souhaitait renforcer ses relations avec la France, dans le domaine culturel, mais aussi sur le plan économique.
L’exposition rassemble une sélection de photographies de vestiges monumentaux ainsi que des bijoux et des objets de la vie quotidienne. Elle a été réalisée en collaboration avec Anne Saurat-Anfray, archéologue-muséologue et consultante auprès de l’UNESCO pour le patrimoine culturel. Elle a signé avec son époux de nombreuses photographies présentées à l’exposition. Les objets proviennent de donateurs privés, plus ou moins célèbres, tels que Raymond Poincaré ou la famille Coppet.
Richesse et finesse de l’art éthiopien
L’exposition qui a débuté en septembre 2000 doit finir sa course au Musée national d’Addis-Abeba, après son escale à Paris. Le hall du Musée de l’Homme est devenu un lieu de rêve pour tous les amoureux de l’Ethiopie et pour les curieux désireux de découvrir les cultures de la Corne de l’Afrique. Les hauts lieux religieux sont représentés, le grande mosquée d’Harar, la ville d’Axoum, les églises de Lalibela…
Les visiteurs pénètrent dans la vie quotidienne des Ethiopiens, grâce aux nombreux objets qu’ ils peuvent admirer. Les vanneries décoratives qui ornent les murs des habitations, les pots à lait ou à beurre en bois tourné soulignent la finesse de l’art éthiopien. Les bijoux en argent ou en cuivre sont minutieusement travaillés et laissent imaginer la richesse des parures féminines et masculines.
Gondar, château de l’empereur Fasil, XVIIe siècle, cliché Anne Saurat.