Le Paris-Dakar, de retour aux sources


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Globe terrestre
Globe terrestre représentant une partie de l'Afrique

Pour sa 23ème édition, lancée à l’aube du 1er janvier, le Paris-Dakar retourne à ses racines. Les mécaniciens d’assistance sont de retour dans les véhicules de piste et le parcours retrouve son trajet d’origine.

Vingt et un jours de course du Nord au Sud, tel est le défi que les participants de ce 23ème Paris-Dakar se sont lancé. Partis le 1er janvier à 6h du matin, les concurrents sont attendus le 21 janvier à Dakar. A la différence des deux dernières éditions de la compétition (Grenade-Dakar en 1999 et Dakar-Le Caire en 2000), le Paris-Dakar 2001 respecte son nom, en reliant les deux capitales éponymes.

Les deux cent soixante seize équipages se sont lancés du pied de la Tour Eiffel, pour le premier événement sportif du troisième millénaire. Cent treize voitures, cent trente trois motos et trente camions ont traversé, lundi, la France du nord au sud par la nationale 20. L’étape suivante doit les mener en Espagne, pour enfin atteindre l’Afrique le 4 janvier. Les concurrents traverseront au total six pays (France, Espagne, Maroc, Mauritanie, Mali, Sénégal).

Au départ de la seconde étape, les deux favoris, vainqueurs en 1999 et en 2000, sont en tête. Il s’agit de Jean-Louis Schlesser dans la catégorie voiture et de Richard Sainct en moto. A l’arrivée à Castellon-Costa Azahar, en Espagne, les deux Français sont toujours en tête de leur catégorie respective.

Paris-Dakar, objet de polémique

Pour répondre à un désir de retour aux sources, les moyens d’assistance aériens sont limités et priorité est donnée à l’assistance sur piste. Huit hélicoptères et 17 avions sont tout de même mobilisés pour l’occasion, mais ils serviront à transporter les 1100 personnes qui suivent le rallye, ainsi que les nombreux journalistes qui le couvrent.

Comme chaque année, le rallye Paris-Dakar fait l’objet de multiples critiques. Jusqu’au départ, le Collectif citoyens antimarée-noire a manifesté sur le Champ de Mars contre le sponsor de l’épreuve, le groupe Total. Plus violemment, le Front Polisario a menacé de reprendre ses opérations militaires  » le jour où le rallye franchira la frontière maroco-sahraouie « .

On déplore également chaque année les dégâts et les morts engendrés par le passage de la caravane. Hubert Auriol, patron de la course, affirme lui que le passage du rallye amène  » une aide directe aux pays, grâce à l’argent dépensé par la caravane, et un effet promotionnel important « . Le 21 janvier apportera la conclusion de cette polémique.

Le site officiel du rallye.

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