Deux semaines après les attentats kamikazes d’Alger, l’agence de presse algérienne annonce la mort du numéro deux du Groupe salafiste pour la prédication et le combat, devenu Al Qaida Maghreb, à une quarantaine de kilomètres de la capitale algérienne.
Le numéro 2 du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Samir Saïoud, dit « Samir Moussaab », a été tué jeudi lors d’un ratissage de l’armée algérienne dans les environs de Si Moustapha, dans le département de Boumerdès, mitoyen à celui d’Alger (Est), annonce l’agence Algerian press service (APS). Il a été désigné comme le « coordinateur » du groupe terroriste, devenu Al Qaida Maghreb depuis septembre dernier, par les « sources sécuritaires » citées par l’APS. L’homme aurait été identifié par d’anciens terroristes aujourd’hui repentis qui ont bénéficié de la Charte de réconciliation nationale.
Samir Saïoud était moins médiatisé que son chef, Abdelmalek Droudkel, alias Abou Mossaab Abdelouadoud, toujours en liberté. Fin mars, la presse algérienne avait déjà annoncé la mort d’un élément important de ce groupe, l’émir Soheib, lors d’une opération d’envergure menée par l’armée nationale populaire (ANP) sur les hauteurs d’Amizour, à une quinzaine de kilomètres de Bejaïa.
Une série d’attentats avait été commise le 13 février dernier contre des commissariats et symboles de l’Etat dans les départements de Boumerdès et Tizi-Ouzou, dont le plus meurtrier avait eu lieu à Si Moustapha. Ils avaient été revendiqués par Al Qaida Maghreb, comme les attentats kamikazes qui ont endeuillé Alger le 11 avril dernier.
Les montagnes de Kabylie, de Boumerdès à Jijel, entre le front de mer et la vallée de la Soummam, sont connues comme un lieu de repli des derniers membres du GSPC encore en activité. Malgré les opérations menées à grand renfort de communication et l’élimination physique de précédents chefs du GSPC dans cette région, l’ANP n’est jamais parvenue à en chasser le groupe terroriste.
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