Le Niger se retire de l’Organisation internationale de la Francophonie


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Le général Abdourahamane Tiani, chef du CNSP
Le général Abdourahamane Tiani, chef du CNSP

Le gouvernement du Niger a pris une grosse décision en annonçant officiellement son retrait de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Cette annonce, formulée dans une note émise par le ministère nigérien des Affaires étrangères, est une étape dans les relations entre le pays et cette organisation internationale.

Le Niger, dans une note en date de ce 18 mars 2025, décidé de manière souveraine, son retrait de l’Organisation internationale de la Francophonie. Les autorités nigériennes n’ont donné aucune précision sur les raisons spécifiques de cette décision. L’information a été relayée par le secrétaire général du ministère, Laouali Labo, dans un document envoyé aux missions diplomatiques et consulaires du Niger à travers le monde.

Dans ce message, les chefs des missions diplomatiques et consulaires ont été invités à transmettre cette information à leurs autorités d’accréditation. Cependant, il n’a pas été donné davantage de détails concernant les motifs ayant conduit à cette rupture avec l’OIF. Cette annonce survient après plusieurs mois de tensions entre le Niger et l’organisation, dont les relations ont été profondément affectées par les événements politiques internes du pays.

L’OIF suspend le Niger de toutes ses instances

Le 26 juillet 2023, un coup d’État a renversé le président Mohamed Bazoum, un événement qui a changé la dynamique politique au Niger et a entraîné une série de réactions internationales. L’OIF, qui se positionne comme un acteur clé de la coopération entre les pays francophones, a rapidement réagi en suspendant le Niger de toutes ses instances. Cette décision a été prise le 20 décembre 2023. Ce qui était perçu comme un désaveu des nouvelles autorités nigériennes.

Quelques jours après cette suspension, les autorités militaires au pouvoir à Niamey ont décidé de couper toute coopération avec l’OIF. Les nouvelles autorités de Niamey accusent l’organisation de prendre des mesures hostiles à leur égard. Le retrait du Niger de l’OIF s’inscrit donc dans un contexte tendu, où les relations diplomatiques avec des organisations internationales, notamment la France et ses partenaires, se sont détériorées.

Incompatibilité avec la nouvelle direction politique instaurée

La suspension de la coopération avec la Francophonie a été suivie par un isolement progressif sur la scène diplomatique internationale. Ce qui a contribué au renforcement des tensions avec les institutions qui soutiennent le gouvernement précédent et l’ordre démocratique. Ce retrait sonne comme une volonté des autorités nigériennes de marquer leur indépendance et de s’éloigner des structures qu’elles perçoivent comme étant incompatibles avec la nouvelle direction politique qu’elles ont instaurée.

La décision de quitter l’OIF pourrait être vue comme une affirmation de la souveraineté du Niger et une manière de rejeter l’ingérence des pays francophones dans ses affaires internes. Cependant, ce départ de l’OIF ne signifie pas une coupure totale avec la langue française, mais plutôt une rupture avec l’organisation qui incarne la coopération institutionnelle dans l’espace francophone.

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Très attaché à l’Afrique Centrale que je suis avec une grande attention. L’Afrique Australe ne me laisse pas indifférent et j’y fais d’ailleurs quelques incursions
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