Flandre(s) proviendrait d’une forme ingvaeonique (anglo-frison) flām « endroit inondé, détrempé, embourbé », issu du germanique flaumaz « flux, écoulement », d’où le vieil anglais flēam « fuite ; montée (des eaux) », vieux norrois flaumr « tourbillon ». Si les phénomènes d’inondation sont récurrents dans les quartiers de Douala, la capitale économique du Cameroun s’adapte en permanence aux aléas de la montée des eaux sur l’estuaire du fleuve Wouri ouvert sur le golfe de Guinée.
Une île flottante permettrait-elle d’accompagner de nouvelles dynamiques d’innovation, d’économie circulaire et de projets alternatifs d’avancement sur la mer ?
Au IVe siècle av. J.-C.6, un explorateur carthaginois du nom de Hannon longa les côtes africaines jusqu’au Cameroun, où il découvrit de hautes montagnes en éruption qu’il nomma, « Char des dieux », puis une baie qu’il appela « corne du Sud ». Une telle odyssée peut-elle être relancée avec d’autres points du globe ? Seasteading Institute (Silicon Valley), fondation financée par Peter Thiel (fondateur de Paypal et pilier de Facebook) promeut le développement de l’humanité sur les océans. En 2017, cette fondation a signé un MoU (Memorandum of Understanding) pour le déploiement d’une île artificielle flottante en Polynésie française. Un modèle à expérimenter sur les côtes africaines ?
Retour sur cette odyssée Le vendredi 13 janvier 2017, le gouvernement de la Polynésie française a officiellement signé un accord historique avec la fondation The Seasteading Institute pour coopérer à la création d’un cadre juridique permettant le développement du projet The Floating Island. La législation donnera au projet d’île flottante son propre « cadre de gouvernance spécial » créant une « zone économique spéciale innovante ».
Le Seasteading Institute a annoncé la création d’une nouvelle société, Blue Frontiers, pour construire un projet d’île flottante. Ce projet d’île flottante entend faire progresser l’initiative d’économie bleue de la Polynésie française, en offrant une opportunité de s’adapter à l’élévation du niveau de la mer et de créer un nouvel espace pour l’innovation sociale pionnière.
Le 13 janvier 2027, M. Jean Christophe Bouissou, ministre du Logement et porte-parole officiel du gouvernement de la Polynésie française, est arrivé à San Francisco pour signer l’accord au nom du président Edouard Fritch en compagnie de sommités de la Silicon Valley, de membres de la presse et de partisans du Seasteading Institute.
Le président Fritch s’est adressé au groupe depuis la Polynésie française par appel vidéo. « Le protocole d’accord, j’en suis sûr, aidera et facilitera grandement notre future coopération sur ce projet innovant », a-t-il déclaré.
« Notre collaboration Seasteading avec la Polynésie française a été initiée par les Tahitiens eux-mêmes et apportera des emplois, une croissance économique et une résilience environnementale à la région »,
a déclaré Randolph Hencken, directeur exécutif du Seasteading Institute. « La signature du protocole d’accord avec la Polynésie française est une première étape importante et une étape importante pour le maintien de la mer. »
En septembre, le président Fritch a invité une délégation internationale du Seasteading Institute à examiner plusieurs sites potentiels près des îles polynésiennes françaises de Tahiti, Tupai et Raiatea.
L’équipe a rencontré personnellement M. Teva Rohfristch, ministre de la relance économique, de l’économie bleue et de la politique numérique, Mme. Sylviane Terooatea, maire de Raiatea, et M. Gaston Tong Sang, ancien président et maire de Bora Bora et Tupai.
Le protocole d’accord oblige le Seasteading Institute à mener une analyse économique pour démontrer les avantages économiques pour la Polynésie française, ainsi qu’une évaluation environnementale pour assurer la santé de l’océan et des fonds marins. Dès que ces études seront terminées, la Polynésie française collaborera avec The Seasteading Institute pour développer un «cadre de gouvernance spécial» pour construire des îles flottantes durables.
Le projet de ville flottante : http://www.seasteading.org/floating-city-project/
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Projet d’îles flottantes en Polynésie
Kevin LOGNONÉ