La France continue d’être reconnue mondialement pour son excellence académique. Ainsi, l’hexagone reste une destination de choix pour les étudiants internationaux et attire des apprenants venant des quatre coins du monde. Les pays du Maghreb sont toujours les mieux représentés, le Maroc devançant l’Algérie.
Étudiants étrangers en France: Une mosaïque de nationalités
Selon les données de Campus France, la France est une destination privilégiée pour les étudiants internationaux, avec une diversité impressionnante de pays d’origine. En tête de liste, le Maroc représente le plus grand contingent avec 46 000 étudiants, suivie de près par l’Algérie (31 000) et la Chine (27 500). Le Sénégal avec un peu plus de 15 000 étudiants est le premier pays d’Afrique subsaharienne. Cette diversité reflète non seulement l’attrait académique de la France mais aussi sa richesse culturelle et son ouverture internationale.
Globalement, les étudiants venant d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient forment le groupe le plus important, représentant 29 % du total des étudiants internationaux. L’Europe, avec 25 %, se place en deuxième position, suivie par l’Afrique subsaharienne (23 %), l’Asie-Océanie (13 %) et les Amériques (8 %). Cette répartition géographique met en lumière les liens historiques, culturels et linguistiques que la France entretient avec différentes régions du monde. Pour autant, la France n’est pas toujours l’Eldorado espéré par ces étudiants. En effet, ils sont souvent confrontés à des difficultés liées au coût de la vie élevé et à l’absence de soutien financier.
Concernant les disciplines d’étude, la majorité des étudiants étrangers en France s’inscrit dans des formations de premier et deuxième cycles. Les licences attirent 45 % des étudiants, les masters 35 %, tandis que les doctorats en comptent 10 %. Cette préférence pour les études supérieures témoigne de la qualité de l’enseignement français et de sa reconnaissance à l’international.
Attractivité et objectifs de l’enseignement supérieur
La France est reconnue pour son excellence académique, ses frais de scolarité relativement abordables, notamment pour les universités, et son dynamisme culturel. Ces facteurs, combinés à une vie étudiante animée et diversifiée, contribuent grandement à son attractivité. De plus, la France propose désormais un large éventail de formations en anglais, ce qui attire davantage d’étudiants non francophones.
Pour maintenir et augmenter cette attractivité, la France a pour objectif d’accueillir 500 000 étudiants internationaux d’ici 2025. Pour y parvenir, le gouvernement a entrepris de simplifier les procédures d’admission et de séjour pour les étudiants étrangers, en plus de renforcer les collaborations académiques et les échanges internationaux. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer la position de la France en tant que leader mondial dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Mais en parallèle, lors du vote, courant décembre, de la loi sur l’immigration, la France a durci les conditions d’accès des étudiants. En effet, sous la pression de la droite, afin d’éviter l’utilisation de la filière étudiante pour l’émigration illégale, les parlementaires français ont voté le principe d’une caution que doivent désormais verser les étudiants à leur arrivée en France. Celle-ci leur sera rendue ensuite lorsqu’ils auront terminé leur cursus et quitteront le territoire français. Mais le montant de ladite caution n’est pour l’instant pas encore fixé.