Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Taieb Fassi Fihri, a affirmé que son pays est « extrêmement satisfait » de la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur le Sahara occidental, invitant les autres parties au conflit au « réalisme » et au « sens du compromis ».
« Le Maroc est extrêmement satisfait, puisque le Conseil de sécurité de l’ONU invite l’ensemble des parties à s’engager dans une négociation de substance et de fond, à être réalistes et à développer le sens du compromis », a souligné M. Fassi Fihri, dont les propos sont cités par l’agence gouvernementale MAP.
« Nous espérons que l’Algérie et le Polisario tiennent compte de cet appel et de ce signal fort exprimé par la communauté internationale, d’être réalistes dans la démarche et surtout d’être volontaires dans la recherche du compromis », a-t-il poursuivi, précisant que « cette solution ne peut être que politique, ne peut être que de compromis, sous la forme d’une troisième voie ».
Evoquant la tenue des prochaines négociations, le chef de la diplomatie marocaine a précisé qu’aucune date n’est encore retenue pour le moment, mais le principe avait été retenu lors du 3ème round. « Nous avons tous décidé à ce qu’il y ait un 4ème round qui devrait se tenir à la lumière de la résolution du Conseil de sécurité ».
La résolution onusienne demande aux parties de « poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général (Ban Ki-moon), sans conditions préalables et de bonne foi. »
Elle souligne également que ces pourparlers doivent viser à « parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».
Le Sahara occidental est une ancienne colonie espagnole sous contrôle du Maroc depuis 1975. Pour régler le conflit, le royaume alaouite propose comme seule solution une large autonomie sous sa souveraineté, alors que le Polisario -mouvement indépendantiste soutenu par l’Algérie- réclame le « droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ».