Le Centre Cinématographique Marocain (CCM) a annoncé, le 27 janvier, un appel significatif à manifestation d’intérêt pour les producteurs de longs métrages. Cette initiative s’inscrit dans un effort plus large pour revitaliser l’industrie cinématographique du Maroc.
Situation actuelle du cinéma Marocain
Le cinéma marocain, riche de son héritage culturel et artistique, a connu une évolution marquante, ces dernières années. Des réalisateurs tels que Nabil Ayouch et Maryam Touzani se sont distingués sur la scène internationale, illustrant la diversité et la richesse du cinéma marocain. Mais cette reconnaissance internationale peine à se transformer en spectateurs au Maroc.
L’initiative du CCM vise à utiliser les 150 salles de cinéma des Centres culturels du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. Cette stratégie a pour objectif de rendre le cinéma plus accessible tout en soutenant les producteurs locaux. Elle offre une plateforme pour la diversité des expressions cinématographiques marocaines.
Le développement du CCM et son lien avec le CNC Français
Le CCM, en tant qu’organisme régulateur et promoteur du cinéma marocain, joue un rôle central dans le développement de l’industrie. Son approche s’inspire en partie du modèle du Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC) français, favorisant un échange culturel et une coopération entre les deux pays.
L’appel à manifestation d’intérêt du CCM marque un tournant pour le cinéma marocain, promettant une nouvelle ère de croissance et d’innovation. Avec le soutien du ministère et la collaboration avec des modèles établis comme le CNC français, l’industrie cinématographique marocaine semble prête à entamer un nouveau chapitre. Le CNC, doté il est vrai d’un colossal budget de plus de 700 millions d’euros, a permis à la France de rester une des premières puissances cinématographiques mondiales.