Le gouvernement marocain a pris une série de mesures pour éviter toute forme de spéculation et de manipulation des prix durant le mois de ramadan.
C’est à travers la Caisse de compensation et la suppression des droits de douanes et de la taxe sur la valeur ajoutée sur certains produits que le gouvernement du Maroc compte soulager les populations durant le mois de ramadan à venir. Vendredi à Rabat, la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a donné des assurances aux consommateurs.
Baisse des prix des denrées de base
Les prix de plusieurs produits alimentaires de base, comme les tomates, les pommes de terre et les oignons, ont enregistré une baisse, depuis quelques semaines. C’est ce qu’a indiqué la ministre, à l’issue de la réunion de la Commission interministérielle de veille et de suivi de l’état d’approvisionnement des marchés et des prix en prévision du mois de ramadan.
Mme Fettah a, en outre, affirmé que l’approvisionnement est suffisant au niveau de l’ensemble des marchés dans les différentes régions du royaume chérifien. La ministre a rappelé que durant les trois dernières années, le mois de ramadan a coïncidé avec une conjoncture particulièrement difficile, du fait notamment de l’inflation et de la sècheresse qui a sévit au Maroc.
Renforcer le contrôle dans les marchés
Elle a en outre rassuré que tous les départements sont mobilisés, aux niveaux central, régional et local pour maintenir l’approvisionnement des marchés. En plus d’intensifier le contrôle des prix, pour que la tendance baissière se poursuive, de manière tangible dans l’ensemble des régions du Maroc. L’officielle a par ailleurs invité les acteurs à assurer un bon approvisionnement des marchés en produits alimentaires de base en plus de garantir la durabilité des ressources hydriques.
Cette réunion instruite par le roi Mohammed VI vise à mettre en place les mécanismes visant un assurer un approvisionnement des marchés en plus du contrôle des prix, en prévision du mois de ramadan. Elle permet aussi de faire le bilan des activités de surveillance, de renforcer le contrôle des marchés et surtout, de lutter contre toutes les formes de spéculation. Toute pratique illégale susceptible d’entraver le fonctionnement normal des marchés est sévèrement sanctionnée.