L’Algérie pointe du doigt le Maroc qu’il accuse d’avoir ouvert des centres d’entraînement au royaume dans le but de former des membres du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, qui devront en retour mener des attaques en Algérie.
L’information, selon Bladi, a été rapportée par le site algérien La Patrie News, qui, citant « une source digne de foi » accuse que le Maroc « a accueilli les membres du MAK classé comme organisation terroriste dans des centres d’entraînement ouverts depuis quelques mois et qu’il leur a fourni toute la logistique nécessaire pour s’entraîner afin d’intervenir le temps voulu pour porter atteinte à l’Algérie ».
Toujours selon le journal, reprend le site marocain, « il s’agit des centres d’entrainement à El Ayoun et Smara. Ces centres sont gérés par les réseaux du renseignement du Makhzen, de France et de l’entité sioniste et l’organisation terroriste serbe, Otpor ». De graves accusations portées à l’encontre du royaume chérifien qui, depuis quelque temps, fait l’objet d’assauts de la part d’officiels algériens.
Déjà, la semaine dernière, lors d’une réunion présidée par le chef de l’État algérien, Abdelmadjid Tebboune, le Haut conseil de sécurité (HCS) avait accusé le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et le mouvement Rachad, classés comme « organisations terroristes » et considérés comme protégés du Maroc et d’Israël, d’être les responsables des incendies meurtriers qui ont fait plus de 90 morts.
« Les actes belliqueux du Maroc à l’endroit de l’Algérie nécessitent la reconsidération des relations entre les deux pays et le renforcement de la surveillance au niveau des frontières Ouest du pays », avait indiqué la présidence de la République algérienne, à travers un communiqué. Le 13 août dernier, le chef de l’état-major algérien, a chargé le royaume du Maroc.
« On ne peut aborder la situation régionale sans évoquer la résurgence du conflit armé au Sahara Occidental, à l’issue de la violation par le Maroc des accords du cessez-le-feu instaurés en 1991 et ce, suite à l’agression de manifestants civils sahraouis, le 13 novembre 2020, par les forces armées royales… », avait attaqué le général Saïd Chengriha.
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