Après la condamnation de Samuel Eto’o, par la justice espagnole, à une peine d’emprisonnement ferme de 22 mois, pour «fraude fiscale», des voix se lèvent au Cameroun. Si certains exigent la démission du président de la Fecafoot, d’autres par contre déclarent la vacance du poste de l’ancien attaquant des Lions Indomptables du Cameroun.
Christian Ntimbane Bomo, avocat et acteur de la société civile camerounaise, s’attaque au mandat de l’ex-capitaine des Lions Indomptables, après la condamnation de l’ancien attaquant du FC Barcelone à 22 mois de prison pour des faits de fraude fiscale. «Je ne demande pas à Monsieur Samuel Eto’o de démissionner comme certains me le font dire, je dis que conformément aux textes de la Fecafoot, il n’est plus président de la Fecafoot. Sa continuation de l’exercice de cette fonction alors que la vacance est de plein droit une voie de fait, un abus», a indiqué Christian Ntimbane Bomo.
«Dans le cas d’espèce, la condamnation à une peine de prison ferme, sans sursis de 22 mois, a été prononcée par la justice espagnole contre Samuel Eto’o. Il y a bel et bien condamnation à une peine privative de liberté. 22 mois d’emprisonnement, c’est 22 mois de prison», a expliqué celui qui est par ailleurs avocat au barreau du Cameroun. Alors que la question n’est même pas vidée, voilà que Guibaï Gatama, membre du Comité exécutif de la Fecafoot appelle la première vice-présidente, Céline Eko, à assurer l’intérim.
«En attendant que le droit soit dit sur la procédure en cours concernant l’illégalité des vice-présidents du Comité exécutif en fonction, que je conteste du reste devant la Chambre de conciliation et d’arbitrage du CNOSC, j’ai l’honneur de vous demander, en tant que première vice-présidente de fait, de bien vouloir dès à présent assurer et assumer les fonctions de présidente par intérim de la Fecafoot, en raison de la vacance consécutive à la condamnation sus-évoquée», a écrit Guibaï Gatama. Samuel DEto’o a été le 11 décembre 2021 à la tête de la Fecafoot.