Le Mali : sahélien et fragile, mais encourageant


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Drapeau du Mali
Drapeau du Mali

Pays enclavé sans accès à la mer, le Mali, dominé par le désert sahélien -65 % du territoire, – vit essentiellement d’une économie agro-sylvo-pastorale.

Ce secteur qui emploie 73 % de la population et représente 53 % du PNB fait une large place aux cultures d’exportation. Il s’articule autour du coton, première source à l’export, de l’arachide, et du bétail (caprins, bovins, ovins) au troisième rang après le coton et l’or. Parmi les principales cultures vivrières, on compte le mil, le maïs, le sorgho et le riz. Au plan alimentaire, le pays a du mal atteindre l’autosuffisance, surtout en période sécheresse où il demeure dépendant de l’aide occidentale. Les céréales fournissent la majeure partie des calories (75 %) et des protéines (66 %) par rapport aux produits d’origine animale (23, 7 % des protéines.

Irriguer

Malgré son important cheptel, le Mali reste tributaire des importations de lait en poudre et lait concentré car il ne dispose pas de moyens de conservation suffisants. Si l’agriculture reste le moteur économique du pays, elle est cependant très vulnérable car dépendante d’un climat capricieux, notamment de la pluviométrie. Depuis 20 ans, les sécheresses intermittentes ont nui au secteur : exode rural, désertifications, pertes économiques, famine, disparition des espèces les moins résistantes à la sécheresse, etc. Les surfaces cultivables occupent 14 % du pays, mais à peine 1/3 de ces terres sont effectivement cultivées actuellement.

L’une des solutions pour pallier les fluctuations climatiques est la mise en oeuvre de l’irrigation, coûteuse et difficile. Par ailleurs, le gouvernement malien continue ses efforts afin de développer les groupements d’agriculteurs. Ces derniers favorisent la réduction des coûts et garantissent la bonne pratique des cultures. De manière globale, le Mali affiche des indicateurs économiques encourageants. Baisse du déficit extérieur, épuration de la dette, taux de croissance soutenu (4,6 % en 1998) : des critères qui prouvent que le pays a su conserver les avantages compétitifs acquis par la dévaluation du franc CFA en janvier 1994.

Sources : La Banque mondiale, FAO (Organisation pour l’agriculture et l’alimentation), FMI (Fonds monétaire d’investissement international)

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