Une attaque terroriste meurtrière contre des éléments du Mouvement pour le Salut de l’Azawad, au Nord du Mali, non loin de la frontière avec le Niger, a coûté la vie à au moins 17 personnes. L’attaque aurait été planifié depuis le Niger.
Le Mali a été endeuillé suite à une attaque meurtrière menée par des éléments supposés affiliés au groupe Etat islamique, contre des combattants du Mouvement pour le Salut de l’Azawad. Cet assaut perpétré, ce mardi 8 mars, dans la localité de Tamalat, région de Ménaka (Nord du Mali), non loin de la frontière avec le Niger, a coûté la vie à au moins 17 personnes : des terroristes, des combattants et des civils.
« Le mardi, 8 mars 2022, une position du Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) a été la cible d’une attaque opérée par une horde d’hommes armés affiliés à Daech dans la localité de Tamalate (zone frontalière avec le Niger), région de Ménaka… Après des heures de violents affrontements, les assaillants ont été repoussés hors du village de Tamalat », a indiqué le MSA, dans un communiqué.
Précisant que « le bilan des combats fait état de 3 corps de terroristes abandonnés sur les lieux, 4 combattants du MSA tués et deux (02) blessés et deux voitures calcinées », le Mouvement pour le Salut de l’Azawad a ajouté que les terroristes ont également exécuté une dizaine de civils. Le communiqué repris par Anadolu précise que les assaillants ont pu être repoussés hors du village, grâce à l’arrivée de renforts du MSA.
Le Mouvement pour le Salut de l’Azawad, qui dit refuser toute intimidation, appelle les autorités maliennes à prendre leurs responsabilités pour assurer la protection des populations civiles. Dénonçant que cet assaut a été préparée depuis le territoire nigérien, le MSA dit condamner ces attaques répétées dont il fait l’objet depuis quelques années, non sans regretter le fait que le sol nigérien « serve de base arrière aux extrémistes ».
Par ailleurs, le mouvement dit déplorer le fait que « malgré plusieurs alertes faites aux autorités nigériennes sur la présence de terroristes dans cette zone frontalière nigérienne aucune disposition n’a été prise pour y déloger ces malfrats ». Cette attaque intervient une semaine après une autre qui a coûté la vie à un responsable du même mouvement.
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En effet, le mardi 1er mars dernier, des hommes armés, membres de l’Etat islamique au Grand Sahara, ont abattu un officier du Mouvement pour le Salut de l’Azawad, dans cette même localité de Tamalat. Omar Ag Badjat a été abattu à b out portant, alors qu’il faisait ses courses, dans une boutique du village d’Ighaghi.
