Les combats se poursuivent dans l’Est de la République Démocratique du Congo, malgré la trêve annoncée. Ce samedi, les rebelles du M23 ont attaqué des positions de l’armée rd-congolaise violant le cessez-le-feu.
Au lendemain de l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu décidé à la suite d’un mini-sommet en Angola, les combats se poursuivent en RDC. D’ailleurs, le retrait des rebelles de toutes leurs positions, notamment au Nord de la ville de Goma, n’a pas été acté. C’est ce qu’a annoncé, ce jour, une source de l’agence Anadolu.
Edgard Mateso, vice-président de la société civile de la province du Nord-Kivu, a confirmé que « cet accord n’est pas respecté ». La source poursuit que « sur le terrain, des combats ont éclaté, samedi matin, dans la chefferie de Bwito, dans le Sud du territoire de Rutshuru ». Avant d’ajouter qu’un nouvel exode soudain s’en est suivi.
Violation du cessez-le-feu entrainant des déplacés
En effet, indique le responsable, « des habitants fuient vers la cité de Kitchanga dans le territoire de Masisi, à 5 heures de route de Goma. Les rebelles menacent d’investir ce nouveau territoire ». Il a en outre précisé que les affrontements ont isolé Goma du reste de la province.
Ces combats sont la preuve que le M23 rejette les conclusions du mini-sommet de Luanda. En présence de facilitateurs, un accord avait été trouvé au conflit qui secoue l’Est de la RDC. Le Président congolais, Félix Tshisekedi, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, avaient convenu de cet accord.
Le chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, et l’ex-Président kényan, Uhuru Kenyatta, jouaient les facilitateurs. Avec Joao Lorenço, médiateur désigné de l’Union Africaine, ils avaient conduit les travaux ayant mené aux accords. Un cessez-le-feu fragile, comme nous l’annoncions, puisqu’il a été violé dès le lendemain de son adoption.
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