Avec le début des épreuves d’athlétisme, les choses sérieuses commencent pour le sport olympique africain.
Tel le lion qui ne se décide pas à rompre avec la sieste, le sport africain offre aux observateurs de ces débuts de JO un palmarès des plus lymphatiques : trois médailles, deux en natation et une en haltérophilie. Pas une seule en or.
Mais attention, il faut se méfier de la bête endormie tant il est notoire que le rugissement du grand fauve suit de peu ses plus profondes phases de sommeil.
Les choses sérieuses commencent pour le continent qui n’a pu montrer l’étendue de ses -nombreux – talents, dans des disciplines comme l’escrime ou le judo qui ne sont pas sa spécialité. Les phases finales d’athlétisme vont se dérouler dans les semaines à venir et malgré la défection du sprinter namibien Franckie Fredericks, pour cause de talon d’Achille déficient, les regards sont braqués sur El Guerrouj, Gebreselassié, et les Kenyans qui ont le talent de démentir les pronostics. N’oublions pas que sur les trente-trois champions olympiques d’athlétisme africains, treize viennent de la patrie du légendaire Kipchoge-Keino, le Kenyan quatre fois médaillé aux 1 500, 3 000 et 5 000 m.
Le beau sexe à l’honneur
A surveiller, les deux fusées nigérianes, Seun Ogunkoya et Francis Obekwely, médaillé d’or sur 200 m aux championnats du monde de Séville. Au 100 m, Deji Aliu a réalisé une des meilleures performances des phases qualificatives avec un temps de 10s15 ».
Les résultats des premières poules dames laissent espérer des résultats plus qu’honorables chez le beau sexe. En 5 000 m, sont d’ores et déjà qualifiées les Ethiopiennes Ayelech Worku et Wernesh Kidan et la Kenyane Rose Cheruiyot. Au 4X100 m Mireille Nguimbo, Claudine Kombang Fotsing, pour le Cameroun les Nigérianes Charity Opara et Olabisi Afolabi sont bien placées pour le titre. Mention spéciale à la Mozambicaine Lurdes Mutola qui a couru 800 m en moins de deux minutes.