Les candidats rejetés par la Commission électorale nationale (CEN) Marcus Jones notamment, sont revenus mercredi sur leur décision de contester les élections, malgré le fait que la Cour Suprême ait tranché en leur faveur.
La communauté internationale est en train de tout faire pour la tenue d’élections libres et transparentes le 11 octobre au Libéria, a déclaré mercredi, le médiateur en chef de la CEDEAO sur le processus de paix libérien, l’ancien président nigérian, le général Abdulsalami Abubacar.
Il a invité tous les candidats à accepter les résultats qui
seront publiés et à travailler ensemble avec les candidats qui sortiront vainqueurs du scrutin.
Le général Abubakar a fait ces remarques après avoir confirmé que les élections libériennes seront tenues à la date prévue.
Les doutes avaient récemment plané sur la tenue des élections à la date prévue après que la Cour suprême a tranché en faveur des trois candidats indépendants dont les candidatures ont été rejetées par la Commission électorale nationale (CEN).
C’est à la suite d’intenses négociations de la CEDEAO et de la communauté internationale que les candidats rejetés, Marcus Jones et autres, sont revenus mercredi sur leur décision de contester les élections.
La Haute cour avait demandé à la CEN de les accepter alors que 1,5 million de bulletins ont été déjà imprimés.
Le général Abubakar a félicité les candidats pour avoir accepté la tenue des élections à la date prévue, admettant que leurs droits ont été violés par la CEN.
Marcus Jones qui parlait au nom des candidats indépendants a déclaré qu’ils ont décidé de se retirer du processus électoral après avoir consulté les membres de leurs familles, mais aussi pour que la paix règne dans le pays.
M. Jones, président du Barreau libérien, a déclaré à la PANA, jeudi, qu’ils n’attendaient pas d’être récompensés après leur retrait du processus mais sont heureux de voir la Cour suprême respecter leurs droits ».
L’ambassadeur américain à Monrovia, Donald Booth, a pour sa part demandé aux Libériens de voir les élections comme une solution nécessaire à leurs problèmes, ajoutant que les « élections sont juste une possibilité de reconstruire le Liberia après 14 ans de guerre civile ».