Le Parc des Lémuriens de Madagascar s’est ouvert une fenêtre sur le Net. Pour mieux faire connaître ces mammifères attachants en voie de disparition.
Le Lemurs’Park de Madagascar ouvre ses portes sur le Net. Pour les non-anglophones, le Lemurs’Park ou Parc des Lémuriens. » Sous-ordre de mammifères primates, singes des régions tropicales » : la définition du dictionnaire est bien austère pour décrire ces mammifères attachants et farfelus que sont les lémuriens.
Leur nom vient de » lémure « , » animaux sortant la nuit comme des spectres « . De fait, les espèces nocturnes sont les plus nombreuses et leur rythme de vie rend leur observation compliquée. Mais à Lemurs’Park, on vous propose de rencontrer les espèces diurnes, plus facilement repérables. A une heure de route de la capitale malgache, le parc dispose d’un domaine de 4 hectares, bordé par la rivière Kasoala et totalement dévolu aux petites bêtes les plus connues de Madagascar.
Danses des Sifakas
Le site est donc avant tout informatif : comment s’y rendre, le prix de l’entrée, le parcours le long d’un sentier aménagé en pleine nature (avec 70 espèces de plantes différentes dont une quarantaine endémiques à la Grande Ile), les vues panoramiques. Mais il est aussi et surtout un hommage à ces mammifères qui sont de plus en plus difficiles à observer en milieu naturel à cause de la déforestation. Le parc veut les faire découvrir au plus grand nombre et, au fil des naissances, réintroduire dans leur milieu naturel les lémuriens nés dans le parc.
Ce dernier accueille sept des trente-six espèces existantes de lémuriens (dont la grande majorité ne se trouve que sur l’Ile Rouge) et se bat pour leur préservation. Sur le site, un diaporama permet de faire la différence entre un Hapalemur griseus et un Varecia variegata. Un bon début. Pour assister aux célèbres danses des Sifakas, rendez-vous au Parc des Lémuriens. Et si le prix du billet pour Madagascar est prohibitif, un petit tour sur le site s’impose.