Le « lakh », ce petit-déjeuner, souvent comparé à une bouillie de mil, est bien plus qu’un simple plat. Il se distingue comme le choix matinal privilégié, témoin vivant des savoir-faire ancestraux des ménagères sénégalaises.
Découvrez l’histoire de cette spécialité qui traverse les générations et fait saliver les gourmets.
De la semoule de mil à la bouillie
Le « lakh » commence avec la semoule de mil, un ingrédient essentiel dans la préparation de ce mets traditionnel sénégalais. Pour créer les fameuses graines de mil ou « araw », la semoule est humidifiée, frottée dans une calebasse pour former des petites boules, et finalement séchée. Cette étape artisanale, bien que remplacée aujourd’hui par des produits préemballés, est le secret du goût authentique du « lakh ». La bouillie obtenue est dense et compacte. Elle offrant une texture unique qui se révèle lors de la dégustation.
Un petit-déjeuner riche en saveurs
Le « lakh » se déguste traditionnellement avec du lait caillé frais ou du « neuteri », un mélange de pâte d’arachide et de fruit du baobab. Ce plat léger est non seulement facile à digérer mais aussi adaptable. Certains ajoutent des touches personnelles telles que noix de muscade, raisins secs, fleur d’oranger, ou encore du sucre vanillé. Ces ingrédients transforment ce petit-déjeuner en une expérience sensorielle enrichissante.
Quand et comment servir le « lakh » ?
Pour beaucoup, le « lakh » est un rituel du matin de l’Aïd, consommé avec joie après la prière. Ce repas symbolise non seulement la fin du ramadan mais aussi le partage et la convivialité. Servi dans une ambiance de fête, il est souvent l’occasion de réunir famille et amis autour de cette spécialité.