Dans le monde de Bantunani, chaque histoire vient avec une chanson et une vidéo, et c’est le cas pour la sortie de son très attendu album « Groovencio »
Ses production des plus soignées, d’une rare élégance se jouent des improvisations live et d’une parfaite gestion des consoles électroniques à tel point que c’est devenue un fil conducteur, « faire du groove un instrument de révolution ». Il faut alors entendre, groovencio comme le groove du silence, une danse lente.
Incomparable et d’un autre monde, Bantunani, avec Groovencio, nous donne plus que » du gros son en couleur ». Groovencio parle à l’homme urbain, l’afropoplitain nous raconte avec harmonie les histoires de notre époque, entre engagement et ironie. le combat anthropologique d’un dandy sur la bête scénique.
Bantunani appartient à la scène undergound où il puisse une fougue créatrice et l’énergie endiablée de ses prestations lives. Autodidacte, il cherche toujours ce que certains ont appelé «Big beat», des chansons courtes et répétitives liées à des artistes à base de rythme comme James Brown et le rap qui sort de son répertoire. Mais Bantunani était trop oblique pour être confondu avec n’importe qui dans le funk ou autre Pop, ses musiciens apportent une parfaite synthèse entre l’Amérique et l’Afrique dans ce groove fusion qui se veut adoucit. Ces 13 nouvelles chansons placent la musique au coeur de toute chose et font de cet artiste protéiforme, un mélomane contagieux.
