L’économie ghanéenne est en bonne santé. Le taux de croissance du pays a atteint 14% en 2011, a annoncé mercredi le Service des statistiques du Ghana (GSS).
La croissance économique du Ghana a atteint 14% en 2011. Selon le Service des statistiques du Ghana (GSS), le PIB s’est élevé à 60 milliards de Cédis, l’équivalent d’environ 35 milliards de dollars.
Ces résultats sont en grande partie réalisés grâce au secteur industriel au taux de croissance de 41,1%, suivi du secteur des services à 8,3%. Selon les estimations du GSS, les services représentent toujours la plus grande part du PIB avec 48,5%, vient ensuite l’industrie avec 25,9% et enfin l’agriculture avec 25,6%. D’après le GSS, « les taux de croissance les plus élevés ont été enregistrés dans les mines et carrières (+206,5%), dans le bâtiment et les travaux publics (+20%), et dans le commerce (+17, 9%) ».
Le ministre des Finances et de la planification économique Fifi Kwetey estime que la bonne santé économique du pays « représente essentiellement une assurance, pas seulement pour les Ghanéens mais aussi pour la communauté internationale. La croissance du Ghana est solide et elle se poursuivra. »
Une future « Nation industrielle »
L’économie ghanéenne décolle entre 1993 et 2006. Une évolution confirmée notamment par le début de la production du pétrole en décembre 2010. Depuis août 2011, elle est d’environ 120 000 barils par jour. Le pays est par ailleurs le deuxième producteur d’or sur le continent derrière l’Afrique du Sud et le deuxième exportateur de cacao après son voisin ivoirien.
Un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) annonçait en juin 2011 que « la stabilité sociale et l’enracinement croissant de la démocratie dans le pays ont contribué à renforcer la confiance des investisseurs, ce qui s’est traduit par une recrudescence des opérations ». L’objectif du Président John Atta Mills est, à terme, de transformer son pays en « Nation industrielle ».