La Fête de l’Internet au Gabon aura lieu du 4 au 6 avril… pendant les vacances scolaires. Les organisateurs comptent ainsi sur la forte participation des étudiants. La fête, affichant une ribambelle de manifestations, s’annonce déjà belle.
La Fête de l’Internet au Gabon est en retard dans le temps (4-5-6 avril) mais pas dans l’organisation des manifestations liées à l’événement. Le comité organisateur, chapeauté par le coordinateur-général du Fan (Forum des Amis du Net), promet une belle fête. Le Fan a été créé il y a cinq ans pour vulgariser l’Internet au niveau de la population en général et des jeunes en particulier. Son credo : » être acteur de son développement, participer au développement de son environnement « . Interview express de son secrétaire-général.
Afrik : Comment le Gabon fête-t-il l’Internet cette année ?
Norbert Ella Ondo : Il y a bien sûr des séances de surf gratuites destinées au grand public dans tous les lieux qui participent à l’opération. Au premier rang desquels le centre culturel français de Libreville et les établissements scolaires dans le reste du pays comme dans les capitales provinciales de Port-Gentil, Mouila, Franceville, Koulamatou et Oyem. A Libreville, il y aura des conférences, des vidéo-conférences avec les villes de l’intérieur, des débats, des jeux. Internet servira aussi à parler de thèmes comme le sida, l’environnement, l’éducation et la formation. Nous allons également utiliser cet outil pour présenter les universités à l’étranger et expliquer en quoi le Net peut aider les élèves à évoluer.
Afrik : La Fête commence plus tard que dans les autres pays d’Afrique. Pourquoi ?
Norbert Ella Ondo : Nous avions organisé les autres éditions en même temps que les autres pays mais cette année nous avons préféré coller au calendrier des vacances scolaires pour que la Fête ait plus d’impact. Les jours choisis correspondent aux vacances intermédiaires de fin de trimestre. Les étudiants pourront venir surfer en toute quiétude sans penser à leurs études !
Afrik : Les Gabonais sont-ils nombreux à participer à la Fête ?
Norbert Ella Ondo : C’est la sixième édition que nous organisons et d’année et année, on se rend compte qu’Internet prend de plus en plus d’importance dans le pays. Lors de la première édition, la majorité des gens ne savaient même pas ce qu’était Internet. Dès la deuxième édition, les entreprises avaient compris que le Net pouvait leur servir et on a constaté la création de nombreux sites. Et puis il y a eu l’ouverture des cybercafés, aujourd’hui très bien implantés. Libreville en compte une cinquantaine, auxquels il faut ajouter les cybercentres des établissements scolaires. Aujourd’hui, l’engouement pour Internet est tel que nous avons du mal à canaliser le public !