Les Assemblées annuelles du FMI (Fonds monétaire international) et de la Banque mondiale sont maintenues à Marrakech, ville marocaine. Ce, malgré le séisme ravageur du 8 septembre et les risques sismiques fréquents au royaume.
AG annuelles du FMI et de la Banque mondiale
Les Assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale à Marrakech sont maintenues. C’est ce qu’a indiqué une note rendue publique, hier lundi 18 septembre 2023. «Les directions de la Banque mondiale et du FMI ont convenu, en accord avec les autorités marocaines, de maintenir l’organisation des Assemblées annuelles à Marrakech», ont indiqué les deux institutions.
« En ce moment très difficile, nous estimons que les Assemblées annuelles donnent aussi l’occasion à la communauté internationale de manifester son soutien au Maroc et à ses habitants ». C’est ce qu’a indiqué le communiqué conjointement paraphé par les deux institutions financières. Le FMI et la Banque mondiale reconnaissent la résilience dont les Marocains « font, une fois de plus, preuve ».
Capacité de Marrakech à accueillir les travaux
L’événement est prévu du 9 au 15 octobre prochain, dans la ville ocre, récemment frappée par un violent séisme. Le FMI et la Banque mondiale précisent que la décision a été prise au terme d’un examen minutieux des conclusions. Les deux structures financières ont toutefois assuré d’adapter «la teneur de l’événement aux circonstances». La décision a été prise « en étroite coordination avec les autorités marocaines et une équipe d’experts ».
Une concertation qui a permis «une évaluation approfondie de la capacité de Marrakech à accueillir les Assemblées annuelles 2023». Il a ainsi été retenu de «veiller à ce que la tenue des Assemblées ne perturbe pas les activités essentielles de secours et de reconstruction et que la sécurité des participants puisse être assurée». L’événement doit accueillir 190 pays membres, des dirigeants du secteur public comme ceux du privé.
Le Maroc endeuillé par un violent séisme
Un séisme de magnitude 6,8 degrés sur l’échelle de Richter a frappé le Maroc, vendredi 8 septembre, dans la soirée. Le tremblement de terre a fait près de 3000 morts, principalement dans les régions montagneuses du Haut Atlas. Une première réplique a eu lieu deux jours plus tard, sans causer des dégâts importants. Jeudi dernier, une autre réplique d’environ 4 degrés a aussi été enregistrée, sans qu’un bilan ne soit fourni.
Preuve que le royaume chérifien est un grand habitué des secousses sismiques. Seulement, ce séisme a été le plus violent que le Maroc ait jamais connu depuis plus de 120 ans. D’autres secousses sont attendues dans ce pays d’Afrique du Nord. Seulement, les spécialistes ne peuvent prévoir s’ils seront de la même amplitude que celle d’il y a plus de 10 jours. Un séisme meurtrier qui a échappé à toute prévision.