Une étude sud-africaine démontre les progrès rapides du nombre des utilisateurs d’Internet en Afrique. Si les comptes individuels sont encore rares, les cybercafés ont un très bel avenir.
Sangonet, un fournisseur d’accès associatif sud-africain, a publié récemment une étude encourageante sur le nombre des Africains connectés à l’Internet. Selon ce document, l’ensemble des pays africains était connectés au 1er janvier 2000, avec néanmoins des écarts très grands d’un pays à l’autre.
L’Afrique du sud est l’incontestable leader, avec près d’un million d’Internautes, soit… trente fois plus que l’Egypte, seconde sur le podium des nouvelles technologies avec 30 000 connectés. Le Zimbabwe (20 000 connectés) arrive troisième.
Dans la moyenne continentale, on trouve ensuite le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, la Tanzanie, le Cameroun, l’Angola et la Côte d’Ivoire. Chacun de ces pays affiche environ 15 000 comptes. Encore faudrait-il tenir compte, justement, du nombre de plus en plus élevé d’Internautes faisant appel aux cybercafés. L’étude ne les comptabilise malheureusement pas. Mais la multiplication de ces lieux de partage des nouvelles technologies indique assez l’importance de leur rôle dans la connexion de l’Afrique à l’Internet.
Encore trop cher
Côté technique, une quinzaine de pays ont déjà entamé la couverture totale de leur territoire national. Il est vrai que d’autres ne bénéficient que d’un ou deux points d’accès, réservant l’usage de l’Internet aux institutions internationales, aux ministères et aux organes gouvernementaux.
A noter enfin, ce qui est sans doute la principal frein au développement du réseau des réseaux sur le Continent : le prix des communications locales, beaucoup plus élevé qu’en Europe puisqu’il atteint, dans certains pays, plus de dix dollars US par heure.