Le cinéma africain brille à Los Angeles


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Eriq La Salle

La dixième édition du Festival panafricain de Los Angeles, du 6 au 17 février, propose plus de 150 films africains, afro-américains et de la diaspora noire. Il s’impose comme l’événement le plus important d’Amérique du Nord dédié à ces communautés.

 » Cette année marque une décennie de notre festival, le Pan African Film and Art Festival, et aussi la diversité et l’innovation artistique des films proposés. Ce Festival est un forum dynamique, une caisse de résonance pour la richesse du cinéma noir indépendant. Nous espérons faire émerger des idées et des perspectives pour la prochaine décennie !  » Ayuko Babu, président du Festival panafricain de Los Angeles a des raisons d’être fier de l’événement qu’il organise chaque année sur la côte californienne.

C’est en effet le plus important festival d’Amérique du Nord dédié aux films africains et de la diaspora noire. Du 6 au 17 février, quelque 150 films, court-métrages et documentaires seront projetés et plus de 150 000 visiteurs sont attendus au Magic Johnson Theatre et au Baldwin Hills Crenshaw Plaza. Le gros des productions vient d’Afrique (Nigeria, Maroc, Algérie, Afrique du Sud, Rwanda, Sénégal, Gambie, Burkina Faso, Egypte, Liberia, Tchad, Gabon, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Somalie, Erythrée, Congo, Ghana, Tanzanie, Zanzibar, Kenya, Soudan, Mali et Cameroun) avec des films des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de France, de Cuba, de Chine, d’Australie, de Jamaïque, de Hollande ou encore d’Allemagne.

D’Afrique et d’ailleurs

Seule obligation : ils doivent être réalisés par des Africains ou descendants d’Africains, par des membres de la diaspora noire à travers le monde où parler de ces communautés. Les festivaliers pourront notamment découvrir Ali Zaoua de Nabil Ayouch, Little Senegal de Rachid Bouchareb, Daresalam de Serge Issa Coelo, L’Afrance d’Alain Gomis, Mama Aloko de Jean Odoutan et Karmen Géï de Joseph Gaï Ramaka. En marge des projections, le festival propose une exposition-vente d’oeuvres d’art et de bijoux, différents séminaires et un jour réservé aux enfants.

Le Festival panafricain s’est ouvert jeudi dernier avec le film d’Eriq La Salle, Crazy from Hell. Le célèbre chirurgien de la série Urgences s’est placé de l’autre côté de la caméra pour livrer un thriller psychologique qui a enthousiasmé la salle.  » Ce choix m’a permis d’explorer un genre dans lequel les Afro-américains sont totalement sous-représentés « , a expliqué l’acteur qui réalise et produits ses propres courts-métrages depuis 12 ans.  » Grâce à cette formidable plate-forme que représente le Festival panafricain de Los Angeles, la diversité cinématographique de la communauté noire est montrée et célébrée comme celle des autres communautés « , a-t-il ajouté lors de la cérémonie d’ouverture.

Visiter le site du festival.

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