Le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a officiellement inauguré le jeudi 22 août 2019, le centre de commandement de la vidéosurveillance du Cameroun, construit dans le nouveau quartier administratif d’Etoudi, à Yaoundé.
Déjà connectées aux 2000 caméras soutenues par 65 antennes de ce système de dernière technologie, les villes de Yaoundé, Douala, Bafoussam, Buea, Limbe, Kousseri, Garoua-Boulaï et Kyossie. Bientôt, pour la 2e phase, 5000 autres caméras (à Bertoua, Maroua, Ngaoundéré, Bamenda, Ebolowa, Kribi, Amchidé, Fotokol etc), seront installées afin de couvrir toutes les 10 régions du Cameroun.
Il convient de rappeler que c’est le 07 août 2014, que les autorités ont lancé la phase pilote du projet relatif à la surveillance de l’ensemble du pays. Et c’est ce jour où Yaoundé a été mis sous vidéo surveillance. Le projet naturellement initié par la Dgsn (délégation générale à la sûreté nationale), avait été mis en test dans six sites pilotes à savoir Douala dans le Littoral, Yaoundé dans le Centre, Kyé-Ossi dans le Sud, Kousseri et Waza dans l’Extrême-Nord ainsi que Garoua-Boulaï à l’Est.
Selon les explications du SED (Secrétariat d’Etat à la défense), ce Centre de commandement est connecté aux command-cars équipés de systèmes de communication satellitaire et de caméras de surveillance. A partir du Centre de commandement, les décisions en matière de sécurité peuvent être rapidement prises et anticipées grâce à ces command-cars répartis à Yaoundé, Douala et Garoua.
La société chinoise Huawei a installé 2000 caméras de vidéosurveillance. Elle a aussi fourni 2000 postes émetteurs-récepteurs portatifs, dans l’optique de permettre une meilleure surveillance du territoire. Les caméras ont été installées dans tous les chefs-lieux des dix régions du pays.
Avec la crise sécuritaire qui a éclaté dans les zones anglophones (Nord-Ouest et Sud-Ouest) depuis octobre 2016, les caméras de surveillance seront un atout de plus pour les forces de l’ordre.
À terme, les autorités s’attendent à avoir environ 7000 caméras de vidéosurveillance pour la couverture des dix régions du pays et la mise en place d’un système de gestion d’appels d’urgence.