Le parc écotouristique ECOPARK, situé à Ahala/Yaoundé, capitale politique du Cameroun, a abrité, du 1er au 5 décembre dernier, la première édition de la foire internationale du jeune chercheur africain (IFYAR) sous le thème « Jeunes chercheurs, acteurs stratégiques de l’émergence des pays africains ».
Les axes de cette foire, qui a duré cinq jours, tournaient autour des sciences de la santé, des matériaux et des Tic, sociales, les sciences agroalimentaires et le droit à la santé.
Placée sous le haut patronage de Madeleine Tchuinte, ministre camerounais de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI), cette foire visait la vulgarisation et la valorisation des travaux de recherche, la création d’un climat favorable au financement et au soutien des projets de recherche.
Prenant la parole, Madeleine Tchuinte avait salué l’initiative, non sans relever les difficultés financières qui constituent pour la recherche et l’innovation, un véritable goulot d’étranglement. Par ailleurs, elle avait exhorté les jeunes chercheurs à travailler davantage, malgré le manque de moyens. « Votre initiative où l’objectif est de promouvoir chez les jeunes la passion et la pratique d’une recherche scientifique utilitaire au service du développement s’intègre parfaitement dans la vision du chef de l’Etat et les axes stratégiques retenus dans le développement de notre pays pour la prochaine décennie », avait-elle déclaré.
« Nous sommes conscients de l’importance de l’innovation qui conduit au développement de l’Afrique. Nous, jeunes chercheurs africains, voulons contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations africaines. Cette foire constitue notre contribution à l’édification du continent », a affirmé Joseph Rodrigue Foe Essomba, président du comité d’organisation.
La foire internationale du jeune chercheur africain (IFYAR) est une foire qui se tient une fois tous les deux ans. Elle est centrée sur le jeune chercheur africain, dans l’optique de mieux l’intégrer dans le développement technologique, économique et social du continent. Elle a pour objectif de permettre un renforcement des ressources, de la visibilité et de l’apport des jeunes chercheurs africains dans une recherche scientifique axée sur l’émergence de l’Afrique.
Convaincus qu’un pays ne se développe pas sans sa jeunesse et sans un accent mis sur la recherche et le développement, les jeunes ont, selon le Pr Wilfred Fon Mbacham, président du comité scientifique de l’IFYAR, choisi d’apporter leur pierre à l’édification de la nation camerounaise en contribuant à l’amélioration des conditions de vie des Camerounais en particulier et des Africains en général.