Le Burundi est confronté à une épidémie de variole du singe qui s’étend rapidement sur son territoire. Depuis la déclaration officielle des premiers cas, en juillet dernier, le nombre d’infections a considérablement augmenté, atteignant 55 cas confirmés à ce jour. Bien qu’aucun décès n’ait été rapporté, la situation demeure préoccupante pour les autorités sanitaires.
Face à cette menace, le gouvernement burundais a lancé un appel urgent à la communauté internationale. Pour faire face à cette crise sanitaire, le pays a besoin de près de 19 millions de dollars américains. Ces fonds serviront à financer les actions de prévention, de dépistage et de traitement, ainsi qu’à renforcer les capacités des structures de santé.
L’aide internationale pour endiguer l’épidémie
Le ministère de la Santé a déjà débloqué une partie des fonds nécessaires, mais l’aide internationale est indispensable pour endiguer l’épidémie. Les partenaires techniques et financiers sont sollicités pour apporter leur soutien en termes de fournitures médicales, d’expertise et de formation du personnel soignant.
La variole du singe, bien qu’elle ne soit généralement pas mortelle, peut provoquer des symptômes graves tels que de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et une éruption cutanée. La transmission se fait principalement par contact étroit avec des personnes infectées ou avec des animaux porteurs du virus.
La variole du singe présente dans plusieurs pays d’Afrique
Le Burundi n’est pas isolé dans cette lutte. La variole du singe a également été signalée dans les pays voisins, notamment en République Démocratique du Congo et au Rwanda. Aux dernières nouvelles, des cas de contamination ont été signalés en Côte d’Ivoire et au Kenya. Une situation qui témoigne de la nécessité d’une réponse coordonnée à l’échelle régionale pour endiguer la propagation de la maladie.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) suit de près l’évolution de l’épidémie au Burundi et dans la région. Un comité d’urgence a été convoqué pour évaluer la situation et déterminer si cette épidémie constitue une urgence de santé publique de portée internationale.
Mobilisation des hôpitaux burundais
Les autorités sanitaires burundaises appellent la population à la vigilance et à consulter rapidement un médecin en cas de symptômes évoquant la variole du singe. Des campagnes de sensibilisation sont menées pour informer la population sur les mesures de prévention à adopter, telles que le lavage régulier des mains et l’évitement des contacts étroits avec des personnes malades.
Les hôpitaux burundais sont mobilisés pour prendre en charge les patients atteints de la variole du singe. Les soins sont gratuits et les équipes médicales sont formées pour détecter et traiter la maladie.