Le coup d’envoi du New York Forum Africa a été donné ce vendredi à Libreville, au Gabon, en présence du président Ali Bongo. Il rassemble près de huit-cent participants de cinquante pays différents dans l’objectif de favoriser l’émergence d’une Afrique stable.
The New York Forum Africa a ouvert ses portes ce vendredi pour une durée de trois jours à Libreville, la capitale du Gabon. Co-organisé par la Fondation New York Forum Institute et la Fondation Omar Bongo Ondimba, cette rencontre internationale est dédiée au développement en Afrique. L’évènement, imaginé par l’homme d’affaires Richard Attias et le président du Gabon Ali Bongo Ondimba, rassemble près de huit-cent participants d’Afrique et d’ailleurs, pour discuter des principaux problèmes économiques et commerciaux de l’Afrique et trouver des solutions pour y remédier. L’émergence d’une Afrique stable doit jouer un rôle majeur dans le « nouvel ordre économique mondial. » Cinq thèmes ont été retenus pour animer les trois jours de débats : l’énergie, le numérique, l’agriculture, le tourisme et les diasporas.
L’Afrique connaît une croissance record de plus de 6%, il reste désormais à travailler sur l’innovation, la culture entrepreneuriale et l’amélioration de la gouvernance. Et c’est pour tout cela qu’un panel de décideurs et d’experts participeront, durant le Forum panafricain, à trois jours de discussions intensives. « C’est un engagement que j’avais pris depuis longtemps. L’Afrique se doit d’avoir un forum panafricain qui ne laisse aucune partie de côté : jeunes entrepreneurs, pays francophones, pays à forte et à moins forte croissance, lesquels souhaitent aller à la rencontre d’investisseurs internationaux à un moment où le continent connaît une belle croissance et a pris enfin conscience de son potentiel », explique Richard Attias.
Pour le fondateur du New York Forum, l’Afrique et les leaders politiques africains doivent investir « tous les chantiers possibles pour faire face aux besoins et exigences légitimes de leur population, sans oublier la santé, l’éducation et les systèmes sociaux ». « La globalisation exige et impose cela », ajoute-t-il.
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