La Tunisienne Lamia Bedioui a choisi de vivre en Grèce, depuis 1992, et, à partir de là, de se réenraciner dans tous les chants de Méditerranée.
Voici réédité son album Fin’amor, paru en 2006, dans lequel, accompagnée du percussionniste Solis Barki, elle interprète des chants traditionnels de Palestine (en arabe moyen-oriental), des romances sépharades venues de Bulgarie ou de Bosnie (en ladino), du raï algérien de sa composition (en algérien), une vieille chanson égyptienne des années 20, composée par Mohammed Abdel Wahab (en égyptien), une chanson provençale traditionnelle (en occitan) ou encore un chant troubadour du Moyen-Age (en français).
Le lien entre tout ce répertoire ? LA VOIX, omniprésente dans toutes ces traditions, du Moyen-Age à nos jours et de l’Est à l’Ouest de la Méditerranée. Une voix à laquelle Lamia Bedioui sait donner toutes les nuances, de la même manière qu’un percussionniste peut sonner du plus feutré au plus puissant… Des compositions et interprétations minimalistes – voix, percussions, berimbau ou digeridoo parfois – comme un retour à l’Histoire, comme un retour à la tradition, comme un fil qui ne s’est jamais interrompu, depuis le 13ème siècle…
CD : LAMIA BEDIOUI & SOLIS BARKI, Fin’amor (www.lamiabioui.com)
En partenariat avec BAB el med