Le gouvernement rd-congolais s’est dit choqué par les propos du Président français François Hollande faisant état d’exactions contre leur peuple lors des violences de lundi et mardi à Kinshasa.
Tension diplomatique entre la France et la République démocratique du Congo. En effet, le gouvernement rd-congolais, par la voix e son porte-parole Lambert Mende, s’est dit choqué par les propos du Président français François Hollande accusant les autorités de la République démocratique du Congo d’exactions contre leur peuple lors des violences de lundi et mardi à Kinshasa.
Pour Lambert Mende, François Hollande « s’est permis de tirer à boulets rouges sur le gouvernement congolais ». Suffisant pour que le porte-parole, qui dénonce « des injonctions comminatoires », se demande « si la RDC était devenue un nouveau département d’outre-mer issu de nouvelles conquêtes de l’Hexagone ».
Estimant que le chef de l’Etat français a fait preuve d’une compassion sélective vis-à-vis des victimes de violences ayant fait plusieurs dizaines de morts, Lambert Mende a ajouté que François Hollande « n’a retenu que l’incendie d’un parti d’opposition, passant sous silence les incendies de partis de la majorité et les victimes des émeutiers, allant jusqu’à faire grief à nos forces de l’ordre et de sécurité de réprimer ms criminels ».
« Il s’est produit des violences en République démocratique du Congo qui sont inadmissibles, insupportables (…). Ce qui est incontestable, c’est qu’il y a des victimes et qu’elles ont été provoquées par des exactions venant de l’Etat congolais lui-même (…). Le principal parti d’opposition a vu son siège brûlé, dans aucun pays on ne peut accepter de tels comportements, de tels agissements », avait déclaré mardi à New York François Hollande.