Après avoir atteint l’âge de la majorité depuis le 8 mai dernier, Moulay El Hassan, l’aîné du roi Mohammed VI et de son ex-épouse, la princesse Lalla Salma, est légalement prêt à régner. Le prince Moulay El Hassan devrait logiquement succéder à son père le roi Mohammed VI. Seulement, sa complicité avec sa mère fait peur dans le royaume chérifien.
L’inquiétude gagne du terrain dans tout le Maroc, notamment depuis la majorité du prince héritier. Il se trouve que Moulay El Hassan a acquis beaucoup d’expérience au fil des ans. Il est parvenu à présider seul des cérémonies, il a effectué des missions, seul au nom de son père, le roi Mohammed VI, qu’il a eu à représenter lors de diverses cérémonies, à l’étranger. Moulay El Hassan a aussi accompagné son père dans diverses cérémonies, au royaume comme à l’extérieur. Aujourd’hui, il est prêt à gouverner.
Lorsque le couple royal marocain a volé en éclats, avec l’annonce faite en mars 2018, de la séparation entre le roi Mohammed VI et la princesse Lalla Salma, Moulay El Hassan était encore jeune, car il avait à peine 15 ans. A l’époque, le danger ne se faisait pas ressentir et certains journaux n’avaient pas hésité à jeter l’opprobre sur celle qui est pourtant la mère du futur roi du Maroc. Lalla Salma a en effet été traînée dans la boue par des journaux qui ont voulu faire plaisir au souverain. Mais c’était sans compter avec le temps, avec l’histoire.
En effet, le temps aidant, Moulay El Hassan a vite accumulé les années au point d’en avoir 18. L’âge requis pour prétendre au trône auquel il accèdera après le départ de son père, le roi Mohammed VI, dont la santé est annoncée très fragile. L’heure du règne de Moulay El Hassan approche donc à grands pas. Un règne que le prince effectuera aux côtés de sa mère Lalla Salma, qui, dans un avenir proche, sera l’une des personnes les plus puissantes du royaume.
La boule aura alors tourné. Ce que comprennent beaucoup, notamment au royaume et qui, certainement, commencent à trembler. En tout cas, certains journaux locaux ont entamé une petite métamorphose, soignant un tout petit peu leur ligne éditoriale s’agissant de la princesse Lalla Salma.
