Onze civils ont été blessés, ce dimanche matin, au cours d’une attaque-suicide à l’explosif par des éléments du groupe terroriste nigérian Boko Haram dans la région du lac Tchad.
Dans un communiqué, le gouvernement tchadien a annoncé qu’onze civils ont été blessés, ce dimanche 1er novembre 2015, au matin, lors d’une attaque-suicide à l’explosif par des éléments du groupe terroriste nigérian Boko Haram dans la région du lac Tchad.
Le communiqué souligne que la situation est sous contrôle. « Deux éléments de Boko Haram ont été neutralisés, un troisième s’est fait exploser, blessant 11 civils (…). L’attaque a frappé un poste de l’armée tchadienne à Bougouma, où vivent militaires et civils, dans la région du Lac Tchad », indique le communiqué qui ajoute qu’une « seconde attaque a eu lieu dimanche contre un autre poste militaire tchadien dans la même région du lac Tchad, à Kaika. Ce sont 11 éléments de Boko Haram qui ont été tués par l’armée tchadienne ». De son côté, le gouvernement tchadien affirme que la situation est maintenant sous contrôle, sans pour autant donner le moindre détail.
Boko Haram poursuit ainsi sa tournée meurtrière en frappant, outre au Nigeria où le groupe est né en 2002, au Niger, au Tchad et Cameroun, pays qui ont décidé de combattre les insurgés. Pour les terroristes, c’est en guise de représailles qu’ils ‘attaquent au Tchad, au Cameroun et au Niger. Alors que le groupe dirigé par Abubakar Shekau ne s’attaquait qu’aux institutions nigérianes, Boko Haram tire désormais sur tout et tout le monde, sans distinction aucune, ni de race encore moins de religion.
Même les musulmans ne sont plus épargnés, puisqu’ils sont désormais massacrés dans les mosquées, au moment des prières. Les observateurs de la scène politique sont d’avis que le groupe terroriste est en déclin, mais Boko Haram prouve qu’il conserve une grande capacité de nuisance.