Malgré les atrocités commises par le Hamas, le 7 octobre dernier, la Tunisie reste un soutien fidèle de la cause palestinienne. Contrairement à son voisin marocain, Carthage ne s’est pas rapproché de l’État hébreux, ces dernières années.
La Tunisie est un pays historiquement engagé en faveur de la cause palestinienne. Le pays a toujours été actif sur le plan diplomatique en faveur de la Palestine. La Tunisie a même été l’un des premiers pays à reconnaître l’État de Palestine, en novembre 1988.
Ensuite elle a manifesté son soutien à travers des déclarations officielles, des actions diplomatiques et des contributions humanitaires. Elle a également soutenu la candidature de la Palestine, à l’adhésion à l’ONU.
Dans le conflit actuel déclenché par l’attaque du Hamas, la position tunisienne n’a pas bougé. « La Palestine n’est pas un dossier ou une affaire dans laquelle il y a un plaignant et un défendeur. Il s’agit du droit du peuple palestinien qui ne peut être prescrit ou annulé par l’occupation sioniste« , a déclaré Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères de la Tunisie en critiquant la position, considérée comme trop modérée, de la Ligue arabe.
Kaïs Saïed a réaffirmé, régulièrement, le soutien « total et inconditionnel » de la Tunisie au peuple palestinien. Il appelle la communauté internationale à assumer ses responsabilités pour mettre fin à l’occupation israélienne.
Un soutien inconditionnel à la cause palestinienne
Le soutien de la Tunisie à la cause palestinienne est un inconditionnel. La Tunisie s’est toujours opposée à l’occupation israélienne et à la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Elle considère donc que le Hamas n’a pas déclenché le conflit, mais a résisté aux agressions d’Israël sur Gaza.
Même si les pays africains sont moins engagés que les occidentaux aux côtés d’Israël, la position tunisienne reste une des plus en soutien de la Palestine. Cependant, de nombreux pays, notamment arabes, ont condamné les attaques israéliennes contre la bande de Gaza et ont appelé à un cessez-le-feu. Ils ont également exprimé leur soutien au droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale.