« La Tunisie ne plonge pas dans l’islamisme », selon Marzouki


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Drapeau de la Tunisie
Drapeau de la Tunisie

Le président tunisien Moncef Marzouki, élu en décembre 2011, a accordé une longue interview au Figaro pour nier toute implication de son parti Ennahda avec l’islamisme.

« J’aime la France, mais je suis accablé, scandalisé, blessé, indigné par l’image qu’on y donne de la Tunisie, à savoir un pays qui va basculer dans l’escarcelle de l’islamisme, qui est sur le point de verser dans le salafisme », a-t-il confié au quotidien français.

Avant de faire quelques concessions : « Il existe une tendance, peut-être pas une volonté délibérée, mais une tendance d’une fraction d’Ennahda – car c’est un corps complexe – de reproduire de façon quasi inconsciente les anciennes pratiques », a-t-il avoué.

Pourtant, la Tunisie connait actuellement une dérive islamiste. Le projet de loi 27 de la future Constitution indique que les hommes et les femmes ne sont pas « égaux » mais « complémentaires ».

Sans oublier l’arrestation du blogueur politique, opposé à l’ancien président Ben Ali, accusé d’avoir bu de l’alcool en public.

Enfin, les Tunisiens ont protesté contre le projet de loi sur l’atteinte au sacré, qui prévoit deux ans de prison pour quiconque s’en prendrait aux valeurs, objets et lieux liés à la religion.

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