Après l’Algérie, le Liban et le Qatar, la Tunisie a interdit la diffusion du le blockbuster américain Wonder Women en raison des prises de positions de l’actrice principale, Gal Gadot, en faveur de l’armée israélienne.
Un tribunal tunisien a confirmé l’arrêt de la distribution et de la diffusion du film américain Wonder Woman plus d’un mois après son lancement. Le film qui devait être projeté à deux endroits à Tunis au début du mois de juin, avait été «suspendus» à la suite d’une plainte du parti nationaliste al-Chaab.
Après plus d’un mois d’attente, le verdict est tombé et le tribunal a finalement décidé d’imposer l’interdiction.
Al-Chaab avait demandé que le film soit interdit en Tunisie en raison des prises de positions de l’actrice principale Gal Gadot qui avait défendu sur Facebook la guerre d’Israël en 2014 contre l’enclave palestinienne de Gaza.
L’affaire a suscité une controverse en Tunisie, avec des partisans de l’interdiction qui s’oppose à toute normalisation des relations avec l’État juif et d’autres personnes critiquant la censure. La Tunisie a des relations limités avec Israël depuis les années 1950.
Le film est très critiqué dans le monde arabe parce que l’actrice israélienne, Gal Gadot, joue le rôle principal. Gadot a servi deux ans de service militaire obligatoire dans l’armée israélienne et a défié le Hamas, le groupe politique palestinien basé à Gaza, sur les réseaux sociaux.
Avant la Tunisie, l’Algérie, le Liban et le Qatar avaient également interdit le film.
Début juin, Wonder Women avait été déprogrammé déprogrammé d’un festival à Alger, en raison d’une pétition demandant son annulation qui avait enflammé les réseaux sociaux. Outre la question des prises de position de Gad Gadot, la pétition estimait en outre qu’il était « inacceptable » que la date prévue de la projection corresponde « au 50e anniversaire (du début) de l’occupation de Gaza durant la Guerre des Six jours« , du 5 au 10 juin 1967.
Voir la bande annonce du film Wonder Woman réalisé par Patty Jenkins avec Gal Gadot
