Au cours des dix dernières années, les recettes liées à l’exploitation touristique de la Tanzanie ont presque triplé, tandis que le nombre de touristes explosait : l’attrait de la grande faune africaine explique largement ce phénomène, conforté par la qualité des infrastructures réalisées.
Les recettes de l’industrie touristique tanzanienne ont plus que doublé, passant de 259,44 millions de dollars en 1995 à 746,02 millions en 2004, a déclaré à la PANA Salmon Odunga, le secrétaire général du ministère des Ressources
naturelles et du Tourisme. Ce bond est dû à la croissance du nombre de touristes qui est passé de 295.312 en 1995 à 582.807 en 2004.
Selon M. Odunga, cette impressionnante performance a aussi permis la création de 19.570 emplois directs dans les ecteur qui a enregistré une nette « amélioration dans sa stratégie de marketing et dans ses infrastructures ».
Il a encore révélé que la bonne qualité du transport aérien
permettant aux touristes d’accéder plus facilement aux sites touristiques, de même que la sécurité renforcée et les bons rapports de partenariat entre les secteurs privé et public sont des éléments qui ont également contribué à l’atteinte de ces bons résultats.
En revanche, selon le directeur de la Commission tanzanienne du tourisme, Peter Mwenguo, le secteur touristique du sud du pays attire moins de touristes que celui du nord.
Ceci, a-t-il expliqué, est dû au mauvais état des infrastructures et des chambres et au manque criard de liaisons aériennes.
Mais, a indiqué Mwenguo, la Commission a lancé une campagne publicitaire agressive pour attirer plus de touristes vers le Sud où se trouvent les plus grands troupeaux d’éléphants du monde.
Ces éléphants vivent dans le Parc national de Ruaha, mais en dehors de ce sanctuaire, la Réserve naturelle de Selous, l’une des plus importantes au monde et qui est supposée renfermer des réserves inexploitées de diamant, se trouve également au Sud du pays.